« J’aime cette montagne sévère qui défend contre le vent du nord si cruel aux primeurs, la plaine fertile de Pernes, ma ville natale, et la dernière fois que j’y monterai ce sera, je l’espère, sous forme d’une poignée de cendres, que mon compagnon d’aujourd’hui confiera au vent du col des Tempêtes, un jour où le mistral y passera à grande allure. Mais je compte bien y monter encore quelques fois, par mes propres moyens. »
polymultipliée
Articles
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Sainte-Baume et Ventoux (1913)
27 avril 2022, par velovi -
Meeting d’été (Juillet-Août 1921)
31 juillet 2020, par velovi« Une lévocyclette apparut, toujours majestueuse, puis trois ou quatre rétros, parmi lesquelles la vénérable monture du capitaine Perrache, qui date de 1904, mais qui entre les mains de son propriétaire, M. F.., d’Annonay, conserve et conservera longtemps encore l’éclat de la jeunesse ; elle effaroucha un peu les tout jeunes par sa roue libre de 42 dents ! car elle naquit au temps où l’on ne jurait que par les pignons d’immense envergure. »
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Petite vitesse ! (1906)
28 février 2019, par velovi« Nombre de maisons, en effet, par indifférence, incompréhension ou ignorance des besoins du touriste à bicyclette restent cantonnées dans la vieille formule : un cadre, des roues, un guidon. Elles ne possèdent pas le nouveau modèle avec changement de vitesse, système dont nos Concours ont mis en lumière l’indispensabilité, et font tout, par suite, pour en détourner l’acheteur. »
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Le Concours du TCF (1902)
28 novembre 2017, par velovi« Les occasions de faire des comparaisons sur une échelle aussi étendue sont rares, et tous ceux qui ont à faire valoir quelques nouveautés, bicyclettes à levier ou rétro-directes sur lesquelles depuis quelque temps l’attention est si fortement attirée, devraient saisir celle que nous leur offrons. »
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5 jours en Montagne (1909)
1er mai 2022, par velovi« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
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La machine à pleurésie (1900)
9 janvier 2022, par velovi« Nous voici au col. Savez-vous bien ce qui vous attend maintenant ? 17 kilomètres de descente dure continue : pente générale 6,5 %. Comment allez-vous avaler ce gros morceau ?
Hélas ! vous n’avez qu’un frein et il est à contre-pédale. Il vous faut donc, à tout prix, pour l’actionner en permanence, vous condamner a l’immobilité la plus complète pendant près d’une heure entière. » -
De Die à Grenoble, par le Queyras et le Lautaret (1902)
11 septembre 2022, par velovi« Après avoir visité les sites les plus vantés des Pyrénées, j’ai voulu revoir les Alpes et comparer. »
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Quand Vélocio se rend au concours de frein avec un système a.b.s
18 avril, par veloviDans le récit « Çà et là » et dans l’article « Autour du Concours de frein » de 1901, Vélocio nous décrit en détail son vélo et son système de frein anti-panache. Sur la route, il fait le 15 août une pause à Châtillon de Michaille, chez la famille Juillard. Le docteur Juillard a pris en photo sa machine et lui, ensemble et séparément, juste avant son départ à 5 heures moins le quart de l’après-midi. La première photo conservée au musée d’art et d’industrie est reproduite dans la biographie de Vélocio par Raymond (...)
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Une bonne journée (1899)
3 mars, par velovi« Ce sont là malheureusement des promenades qui vous mettent en appétit et à peine a-t-on fini qu’on voudrait recommencer, tant il est agréable de se rincer l’œil, pour parler l’argot moderne, dans des kilomètres et des kilomètres de paysages incessamment variés qui par la multiplicité des images, tantôt nettes, tantôt indécises et des souvenirs qu’on en conserve, vous laissent l’impression qu’on a voyagé dans le rêve et traversé l’infini. »
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Montagne et plaine retro et moto (1905)
5 septembre 2023, par veloviVendredi 12 août 1905 Faisons comme Mahomet, ai-je conclu : « La Montagne ne venant pas à nous, allons à la Montagne. Le T. C. F. nous y convie et nous y trouverons bien des amis. » Si les années se suivent et ne se ressemblent pas, les randonnées non plus. Aujourd’hui, c’est le convoi banal qui m’emmène au concours de bicyclettes de voyage du T. C. F. Assis dans le coin d’un wagon, je songe mélancoliquement, tandis que défilent les arbres, les villages, les rivières, les poteaux du télégraphe, et que (...)