« Ce sont là malheureusement des promenades qui vous mettent en appétit et à peine a-t-on fini qu’on voudrait recommencer, tant il est agréable de se rincer l’œil, pour parler l’argot moderne, dans des kilomètres et des kilomètres de paysages incessamment variés qui par la multiplicité des images, tantôt nettes, tantôt indécises et des souvenirs qu’on en conserve, vous laissent l’impression qu’on a voyagé dans le rêve et traversé l’infini. »
polymultipliée
Articles
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Une bonne journée (1899)
3 mars, par velovi -
Montagne et plaine retro et moto (1905)
5 septembre 2023, par veloviVendredi 12 août 1905 Faisons comme Mahomet, ai-je conclu : « La Montagne ne venant pas à nous, allons à la Montagne. Le T. C. F. nous y convie et nous y trouverons bien des amis. » Si les années se suivent et ne se ressemblent pas, les randonnées non plus. Aujourd’hui, c’est le convoi banal qui m’emmène au concours de bicyclettes de voyage du T. C. F. Assis dans le coin d’un wagon, je songe mélancoliquement, tandis que défilent les arbres, les villages, les rivières, les poteaux du télégraphe, et que (...)
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De Saint-Étienne à Cannes et retour par les Maures et l’Estérel (1900)
14 septembre 2022, par velovi« Pour un beau voyage, c’est un beau voyage que nous avons fait là pendant les fêtes de Pâques, et les quatre jours que nous y consacrâmes ne pouvaient certes pas être mieux employés. »
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COMMENTAIRES DU REGLEMENT du Concours de Bicyclettes de Tourisme (1902)
25 octobre 2017, par velovi« Notre concours est uniquement un concours de bicyclettes ; ce n’est, en aucune façon, une épreuve de vitesse ou d’endurance pour cyclistes ; il n’a aucun caractère sportif. L’épreuve sur route n’a qu’un but : faire travailler les machines dans les conditions les plus variées et les plus dures possibles, dans le temps limité dont la commission disposait »
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PLAIDOYER EN FAVEUR DU PÉDALAGE HORIZONTAL (1935)
26 janvier, par veloviEn abordant un sujet aussi considérable dans le monde du cyclotourisme, que celui du Concours des Alpes, je me propose d’abord de renseigner les camarades intéressés par la participation à ce concours des nouvelles bicyclettes à pédalage horizontal, sur les conditions dans lesquelles ces machines et leurs pilotes, réalisèrent la tâche qui leur était assignée.
Je tâcherai, par la même occasion, de donner un aperçu des diverses péripéties de la compétition, qui ne sortirent pas du champ de mes (...) -
Petite vitesse ! (1906)
28 février 2019, par velovi« Nombre de maisons, en effet, par indifférence, incompréhension ou ignorance des besoins du touriste à bicyclette restent cantonnées dans la vieille formule : un cadre, des roues, un guidon. Elles ne possèdent pas le nouveau modèle avec changement de vitesse, système dont nos Concours ont mis en lumière l’indispensabilité, et font tout, par suite, pour en détourner l’acheteur. »
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La randonneuse (1910)
1er juin 2018, par velovi« Comme son nom l’indique, cette bicyclette sera la monture, par excellence, des randonneurs de l’École Stéphanoise, et permettra, à tout cycliste capable de rester vingt-quatre heures en selle, d’aller de Saint-Étienne à Nice en sa journée, donc de faire une moyenne horaire de 20 à 21 km., arrêts compris, toujours sans fatigue anormale. »
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MONOS CONTRE POLYS (1907)
3 mai 2019, par velovi« Le monde cycliste avait été frappé d’étonnement par les résultats du concours de Tarbes, où des inconnus, une jeune fille même, avaient battu les professionnels les plus en renom, en gravissant, sans pousser un seul instant leur machine, le col du Tourmalet auquel les Muller, Fischer, Aucouturier et tutti quanti firent les honneurs du pied-à-terre avec un ensemble touchant. »
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La gauloise à 4 vitesses (1897)
30 avril 2019, par velovi« …dès que la montée s’allonge ou s’accentue, que le vent est contraire ou seulement, quand au retour d’une excursion un peu longue, on se sent fatigué, on regrette de n’avoir pas une multiplication moindre à sa disposition. »
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Mon 14 juillet (1923)
14 juillet 2023, par veloviMon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait rapatrié ! Ce (...)