« À vrai dire, c’est un plaisir d’une qualité différente et qui ne peut faire oublier l’âpre jouissance des rampes dures enlevées à la pointe de la pédale, des cols franchis entre deux murailles de neige ; mais c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »
polymultipliée
Articles
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Plaine ou montagne ? (1900)
6 mars 2020, par velovi -
Randonnées de pleine lune
3 février 2019, par velovi« Nous trouvâmes pendant la descente des passages de boue tellement grasse qu’à trois reprises nous fûmes obligés de mettre pied à terre pour dégager nos roues qui ne pouvaient plus tourner, un vrai mastic. Au fur et à mesure que nous descendions, le ciel se découvrait, mais le vend du nord devenait plus fort aussi et nous eûmes à lutter contre lui tout le jour, ainsi que nous avions la veille lutté contre le vent du midi. »
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Dans le Cantal (1911)
28 mars 2022, par velovi« Nous allons rarement de ce côté, attirés comme nous le sommes par le voisinage des Alpes et nous avons tort ; le Massif central n’a rien de banal et les sites les plus divers s’y succèdent peut-être plus rapidement que dans les Alpes. »
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Pendant les fêtes de Pâques (1897)
25 mai 2022, par velovi« Malgré mes pneumatiques, gonflés sans doute à l’excès, je trouve, comme toujours, détestable l’interminable pavé de Vaise aux Brotteaux, et je réclame, in petto, des trottoirs à l’usage des cyclistes ; nos petits-neveux en auront sûrement ; que n’auront-ils pas ces gaillards-là à qui nous préparons un si bel avenir. »
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Vers la Méditerranée (1899)
19 décembre 2018, par velovi« Sur mon porte-bagage arrière j’amarrai un paquet de linge et mon manteau et je suspendis au guidon mon sac-musette où se mêlent les objets les plus hétéroclites. »
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Une « 12 VITESSES » en marche (1906)
30 avril 2019, par velovi« On ne peut vraiment plus dire que le cyclotourisme se meurt, et l’aimable conteur que fut, pour les lecteurs du « Cycliste », que sera encore je l’espère M. d’Espinassous, ne pourrait plus traverser nos grands bois sans voir l’ombre d’un cyclotouriste, comme il s’en plaignit il y a quelques années. »
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Le Col de Menée (1899)
1er juillet 2019, par velovi« Tout en roulant, je pensais combien le cyclisme est redevable au capitaine Perrache, le savant et tenace champion de la petite multiplication, et de M. de Vivie, son infatigable vulgarisateur.
Je ne crois pas exagérer en disant que l’adjonction d’un second développement à une bicyclette a révolutionné le tourisme : plans, horaires, étapes, tout a été bouleversé. » -
Mon premier janvier 1903
2 janvier 2023, par velovi« J’ai l’habitude de m’offrir pour mes étrennes une ballade d’au moins 100 kilomètres. »
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Col du Glandon. Col du Galibier (1912)
13 juillet 2022, par velovi« L’excursion projetée à l’occasion du passage du Tour de France au Galibier, ne comptait donc ni allures vives, ni longs parcours. Deux étapes moyennes ; la première, de Saint-Étienne au col du Glandon ; la seconde, du col du Glandon à Grenoble, par le Galibier. Nous devions en prendre à notre aise ; je dis nous, parce que l’un de nos randonneurs, ... et peut-être même 4 ; avaient promis de m’accompagner. »
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Un Touriste (mai 1900)
25 août 2022, par velovi« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours d’une moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »