« Le col de Pavezin, belvédère merveilleux ouvert sur la vallée du Rhône toute proche et les Alpes lointaines, a offert le 29 septembre dernier, entre 9 heures et midi, un spectacle étonnant. A chaque instant, par les quatre routes qui y aboutissent, arrivaient des cyclistes, et encore des cyclistes, et toujours des cyclistes, tantôt isolés, tantôt en groupes et parfois en pelotons, précédés de fanions et accompagnés du vacarme de tous les appareils sonores imposés par le règlement. Et ces cyclistes venaient souvent de loin ; quelques-uns avaient pédalé toute la nuit, et d’autres avaient quitté Paris dès l’aube, samedi, pour être à Pavezin dimanche avant midi. Mais dans quel but, se demandent les profanes, pourquoi tant d’efforts, interrogent les autoïstes paresseux ? Je vais le leur dire. »
1914-1930 Période meetings, expériences et réminiscences
-
Meeting d’Automne 1929
20 septembre 2020, par velovi -
Meeting de Printemps (Pavezin 1920)
18 septembre 2021, par velovi« C’est que ce meeting fut essentiellement un meeting d’enfants et le cabcyclisme y tint beaucoup de place. M. Th... avait amené de Saint-Vallier sa jeune femme à bicyclette et, dans une remorque un peu lourde, mais très confortable, sa fillette de trois ans qui n’avait certes pas l’air de se trouver mal de ce long voyage. »
-
Meeting d’Automne (Pavezin, 1921)
25 septembre 2020, par velovi« Bien que le 23 octobre dernier, le temps nous ai fait grise mine, notre meeting au col de Pavezin a eu le succès habituel, et nous nous sommes trouvés plus de quatre-vingts cyclo-touristes, venus de tous les coins de l’horizon. »
-
Mon 14 juillet (1923)
14 juillet 2023, par veloviMon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait rapatrié ! Ce (...) -
Nos Visiteurs
5 janvier, par veloviNos Visiteurs
J’ai eu le plaisir de voir passer à Saint-Etienne, depuis deux mois, de nombreux cyclotouristes dont plusieurs avaient choisi Saint-Etienne comme point de départ et je les remercie tous de s’être en passant souvenus du Cycliste.
J’ai été particulièrement intéressé par deux jeunes campeurs parisiens qui portaient sur leurs deux bicyclettes un matériel de camping qui ne laissait pas d’être volumineux, bien que léger et qui avaient décidé d’inaugurer une série de quinze nuits passées sous la (...) -
Pentecôte au Ventoux 1929
15 mai 2023, par velovi« Le Ventoux est un gros morceau, difficile à avaler. Je le savais, je l’ai écrit maintes fois, et je l’ai trouvé, ce dimanche de Pentecôte, encore plus coriace que je ne m’y attendais. »
-
Promenade de santé (mai 1914)
30 octobre 2023, par veloviPaul de Vivie alias Vélocio, Promenade de santé, Le Cycliste, Mai 1914, p.130-134, Source Archives départementales de la Loire cote IJ871/3
Pour la fête de la Pentecôte, j’avais deux projets : vent du sud, je partais pour Alésia ; vent du nord, j’allais faire les gorges de la Nesque. Le vent souffla du nord et je partis à 2 heures et demie, en compagnie de Thorsonnax, qui s’en allait photographier le Vercors sous toutes ses faces, car ce randonneur est doublé d’un chevalier de la plaque sensible. Je (...) -
Quels sentiments éprouvez-vous après une grande journée passée sur votre selle ? (1920)
18 août 2022, par velovi« Un abonné du Cycliste nous demande de poser aux lecteurs cette question de psychologie cycliste :
Quels sentiments éprouvez-vous après une grande journée passée sur votre selle ? »
-
Question de psychologie cycliste (1920)
29 janvier 2017, par velovi« À la question ainsi posée, il m’est facile de répondre que le sentiment que j’éprouve est celui d’une infinie gratitude envers la bicyclette qui nous permet d’aller admirer en si peu de temps, à si peu de frais, avec si peu de fatigue, tant de magnifiques spectacles qui, sans elle, nous resteraient inaccessibles ou incompris. »
-
RANDONNÉE PASCALE 1928
25 mars, par velovi« C’aurait dû être aussi un meeting ; malheureusement pour moi, le mauvais temps en a fait une randonnée comme celles d’avant guerre, où nous ne partions que pour secouer la torpeur hivernale, pour faire kilomètres sur kilomètres, pour boire de l’air, de l’espace du soleil, du vent et de la pluie, tout ce qui se présentait, et pour rentrer enfin avec un meilleur coefficient de santé. Or, depuis la guerre, nous avons pris la douce habitude de rencontrer, au bout de la première étape, des amis, des samideanoi, et la randonnée finit en meeting. Mais pour que tout aille bien, il ne faut pas fixer trop loin le lieu au meeting et, cette année, nous avons été trop téméraire en nous supposant capable d’aller d’un seul coup d’aile de Saint-Étienne à la Sainte-Baume, malgré vents et marées, à quelque 340 km., et assez présomptueux pour y donner rendez-vous à nos amis du Midi qui sont venus vainement attendre les Stéphanois, dont un seul, le Chemineau Hormuth, en s’aidant sagement du grand frère, entre Saint-Vallier et Avignon, et en pédalant ensuite toute la nuit, a réussi, bien que parti douze heures après nous, à arriver bon premier à l’hôtellerie de la Sainte-Baume, le jour de Pâques, à 8 heures. »