Le mont Verdun (patrimoine‽)

jeudi 9 mai 2024, par velovi

Dans sa biographie de référence [1], Raymond Henry souligne la place que prend une excursion au mont Verdun pour Vélocio dans la quête de la polymultipliée. Le 3 mai 1896, il est en effet invité par le capitaine Perrache, alias l’Homme de la montagne, alors chantre des petits développements [2], à une balade dans les monts d’Or. Le capitaine Perrache habite à Rochetaillé-sur-Saône. Ils attaquent les montées après le pont de Neuville, vers Poleymieux, le mont Thou et le mont Verdun, puis Limonest. Le retour se fait par Saint-Germain-au-Mont-d’Or. Vélocio, muni d’un seul développement de 5m (contre 3m80 pour l’homme de la montagne) met pied à terre en fin de journée dans la montée de Castellane, vanné. On retrouve cité cet épisode plus tard par Perrache dans Le Cycliste. Pour Raymond Henry, cette expérience « convaint tout à fait » Vélocio de la nécessité d’un petit développement et l’amène « à considérer de beaucoup plus près les avantages qu’il y aurait à disposer de deux développements. »

Vélocio propose dès l’été qui suit la Gauloise à 2 (puis 4) vitesses à ses clients, qu’il teste plus longuement dans ses excursions de Pâques 1897 vers l’Azergue et le val de Saône.

Gauloise W
Source Le Cycliste, 1896, Archives départementales de la Loire, cote PER1328_5


mont Thou depuis le pont de Neuville sur Saône


[1- Henry, Raymond, Paul de Vivie, dit Vélocio, Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne, 2005, p.258

[2Il sera ensuite le promoteur de la rétrodirecte à partir de 1901

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