« Un petit berger, à qui j’ai donné quelques allumettes pour allumer un peu de feu et s’y réchauffer m’apprend qu’il passe très souvent des cyclistes au col d’Ornon et il examine ma bicyclette d’un air entendu ; il n’en a jamais vue de pareille, dit-il. Je lui recommande de ne pas incendier les maigres arbustes qui croissent péniblement à cette altitude de 1.330 mètres »
Entre 1900 et 1914
Articles
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La Mure Col d’Ornon (1902)
23 mai, par velovi -
En Diois et en Dévoluy (mai 1904)
23 mai, par velovi« L’un d’eux, suivi de son chien, à l’œil vif et intelligent, attentif au moindre signe, me fraye un passage dans cette cohue qui se referme aussitôt derrière moi. Nous sommes à l’époque où les troupeaux du midi remontent vers les hauts plateaux où ils vont passer tout l’été à la belle étoile. »
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Sainte-Baume et Ventoux (1913)
27 avril, par velovi« J’aime cette montagne sévère qui défend contre le vent du nord si cruel aux primeurs, la plaine fertile de Pernes, ma ville natale, et la dernière fois que j’y monterai ce sera, je l’espère, sous forme d’une poignée de cendres, que mon compagnon d’aujourd’hui confiera au vent du col des Tempêtes, un jour où le mistral y passera à grande allure. Mais je compte bien y monter encore quelques fois, par mes propres moyens. »
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Excursion du 15 juin (1902)
30 avril, par velovi« Ah ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse !
Mais... là n’est pas la question. » -
Au col du Rousset (1907)
21 avril, par velovi« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
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Col d’Izoard
25 juin 2019, par veloviProfil H. Dolin
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Plaine ou montagne ? (1900)
6 mars 2020, par velovi« À vrai dire, c’est un plaisir d’une qualité différente et qui ne peut faire oublier l’âpre jouissance des rampes dures enlevées à la pointe de la pédale, des cols franchis entre deux murailles de neige ; mais c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »
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La randonneuse (1910)
1er juin 2018, par velovi« Comme son nom l’indique, cette bicyclette sera la monture, par excellence, des randonneurs de l’École Stéphanoise, et permettra, à tout cycliste capable de rester vingt-quatre heures en selle, d’aller de Saint-Étienne à Nice en sa journée, donc de faire une moyenne horaire de 20 à 21 km., arrêts compris, toujours sans fatigue anormale. »
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Les lévocyclettes
15 août 2017, par velovi« Si je risque ce néologisme, c’est que je n’en trouve pas de plus simple pour désigner d’un mot « les bicyclettes à entraînement semi-circulaire alternatif et à roue libre actionnées par des leviers » . »
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Concours de frein (Juin 1901)
29 janvier 2017, par velovi« le changement de vitesse n’est pas fait pour augmenter la vitesse d’un touriste, il est destiné uniquement à lui éviter des efforts exagérés, à lui permettre de faire de beaucoup plus longues courses avec moins de fatigue. »