« si nous devions suivre le même itinéraire pendant huit jours par tous les temps, par monts et par vaux, peut-être bien le confortable que j’ai finirait-il par avoir raison du rendement supérieur dont tu es si fier. »
1901-1914 Période École stéphanoise
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L’école stephanoise (1906)
26 novembre 2017, par velovi -
La bicyclette de route (Paul de Vivie, 1908)
3 août 2018, par velovi« La bicyclette de route sera polymultipliée ou elle ne sera pas. »
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La nuit (1909)
26 juin 2018, par velovi« D’une nuit passée sur la route, je suis toujours sorti, dès l’aube naissante, comme d’un rêve ; impression bizarre qui m’étreignait irrésistiblement... »
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La randonneuse (1910)
1er juin 2018, par velovi« Comme son nom l’indique, cette bicyclette sera la monture, par excellence, des randonneurs de l’École Stéphanoise, et permettra, à tout cycliste capable de rester vingt-quatre heures en selle, d’aller de Saint-Étienne à Nice en sa journée, donc de faire une moyenne horaire de 20 à 21 km., arrêts compris, toujours sans fatigue anormale. »
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Le parpaillon (1903)
23 avril, par velovi« j’élaborai à la hâte pour les 12, 13 et 14 juillet 1903, le programme suivant :
Départ de la gare de Givors, le 12 à l’heure pour Grenoble, Le Lautaret, Briançon et Guillestre, 255 kilomètres ; le 13, le col de Vars, La Condamine, col de Parpaillon et Embrun, peu de kilomètres ce jour-là, mais de l’élévation en masse.
Le 14, retour d’Embrun à Givors par Gap, La Croix-Haute et Grenoble (265 kilomètres). » -
Le Ventoux.-A propos du rétro 1903
22 avril« Mlle Marthe Hesse qui donna, lors du concours 1902, un si éclatant démenti aux prévisions d’un autre théoricien, M. Bourlet, en grimpant au Tourmalet sans pousser un instant sa bicyclette, avait bien voulu nous accompagner au Ventoux, et elle a fait l’ascension totale en 3 h. et demie, un record qui ne sera pas battu de sitôt par une cyclettiste. »
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Les enseignements du Tour de France (septembre 1911)
25 juin 2018, par velovi« Ce qui nous intéresserait dans cette épreuve gigantesque, ce sont les machines qui y figurent, la façon dont elles se comportent, leur résistance, leur rendement, la part pour laquelle elles entrent dans le succès de ceux qui les montent. Or, des machines on ne nous dit rien ou presque rien, tandis que des hommes qui s’en servent, les organisateurs du Tour de France ne nous laissent rien ignorer. »
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Les étapes de 40 heures (1911)
14 décembre 2018, par velovi« Il nous reste à démontrer que cette même bicyclette polymultipliée ne fatigue point son homme, qu’elle n’exige que des efforts modérés, très modérés, qu’on ne peut l’accuser d’être une cause de surmenage, d’éreintement. Trop de gens sont portés à le croire, qui ne jugent que d’après les résultats des grandes courses sur route, dont le compte-rendu n’est que le martyrologue des trois-quarts des concurrents tombés d’épuisement sur le bord de la route. »
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Les premières armes (Octobre 1913)
23 juin 2019, par velovi« Vous étiez seul ? Mais oui, c’est toujours seul que je fais mes longues excursions. Seul aussi celui qui venait des Echarmeaux, seul également celui qui avait parcouru l’Eyrieux. Entre autres remarques curieuses, je n’oublierai pas d’inscrire sur mon carnet : À l’E. S., les groupes ne sont composés que d’une seule personne. »
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Les routes et les trépidations en 1912
13 avril, par velovi« Or, à la seule clarté d’une modeste lanterne à acétylène, il est impossible de choisir son terrain, comme on le fait en plein jour, et de se défiler sur les bas-côtés quand le milieu de la chaussée est par trop mauvais. Il faut suivre sa ligne et espérer n’éviter que les trop gros obstacles ; ceux qui fréquentent par là-bas savent combien les routes, autour de Nice, ravagées par les autos et par une circulation intense, sont trépidantes. »