« Autrefois, je me chargeais d’un tas de choses, cette fois je n’emportai que trois mouchoirs dans une poche, du pain dans l’autre poche, ma sacoche à outils et, dans un petit paquet roulé derrière la selle, ma pèlerine et une chambre à air. »
Col de Grand Bois, Col de la république
Articles
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Randonnée pascale 1913
22 mai, par velovi -
Les premières armes (Octobre 1913)
23 juin 2019, par velovi« Vous étiez seul ? Mais oui, c’est toujours seul que je fais mes longues excursions. Seul aussi celui qui venait des Echarmeaux, seul également celui qui avait parcouru l’Eyrieux. Entre autres remarques curieuses, je n’oublierai pas d’inscrire sur mon carnet : À l’E. S., les groupes ne sont composés que d’une seule personne. »
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Excursion du 15 juin (1902)
30 avril 2022, par velovi« Ah ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse !
Mais... là n’est pas la question. » -
Une randonnée automnale (1900)
8 mai 2019, par velovi« De Sarras je rentrai nonchalamment dans la matinée du 4 novembre à Lyon (85 kilom.) où le Président de la République était exhibé ce jour-là et je me sentis au cœur une grande pitié pour cet homme. »
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En Diois et en Dévoluy (mai 1904)
23 septembre 2022, par velovi« L’un d’eux, suivi de son chien, à l’œil vif et intelligent, attentif au moindre signe, me fraye un passage dans cette cohue qui se referme aussitôt derrière moi. Nous sommes à l’époque où les troupeaux du midi remontent vers les hauts plateaux où ils vont passer tout l’été à la belle étoile. »
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Un Retour en arrière (1916)
30 août 2021, par velovi« Il a failli m’en arriver une bien bonne ! sans Guy d’Ondacier j’allais redevenir partisan de la monoserve tant décriée. Mais mon médiéviste collaborateur s’est indigné et je suis rentré en moi-même ; bien que je n’aie pas pour cela lâché la vieille monoserve de 1891 que j’ai dénichée dans mon grenier et dont je me sers avec grand plaisir depuis quelques mois. »
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Le Col de Porte (1901)
2 octobre, par velovi« — Je vous pardonne votre interruption en faveur du mot. Je continue. Ils sont, me dis-je, à l’ombre des grands bois, sous chaque sapin brillera une bicyclette. Dans les grands bois, brillaient seules les gouttes de rosée, et à l’auberge, ils ne fourmillaient pas. En réfléchissant, je calculai qu’avec le train furibond qui caractérise les cyclistes de ce pays, ils devaient être non seulement à Bourg-Argental, mais en revenir, et je descendais avec la plus grande prudence, de crainte de collision, la longue côte. Les steppes de la Sibérie pullulent à côté. À 8 heures, j’arrivai à Bourg-Argental, et pendant que sur le devant d’un café je déjeunais, je fus fort égayé par trois cyclistes qui tournaient sur la place, se livrant à l’acrobatie ordinaire que vous savez. Inutile de dire qu’ils n’étaient pas de Saint-Étienne. Après Bourg-Argental, le désert recommença. »
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Au col du Grand-Bois, ou col de la République...
11 juin 2020, par veloviAu col du Grand-Bois, ou col de la République (Saint-Genest-Malifaux)
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Mon premier janvier 1903
2 janvier 2023, par velovi« J’ai l’habitude de m’offrir pour mes étrennes une ballade d’au moins 100 kilomètres. »
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Mon 14 juillet (1923)
14 juillet 2023, par veloviMon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait (…)
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