Vélotextes

Miscellanées vélocipédiques

La technique des changements de vitesse

« Le dérailleur appelé, à ses débuts, whippet, du nom du premier système de ce genre qui fut industrialisé, a pour point de départ une roue libre à plusieurs pignons, pour point essentiel un dispositif qui distribue la chaîne sur ces pignons et pour point complétif un moyen de tenir la chaîne constamment tendue. C’est comme dans la grammaire, le sujet, le verbe et l’attribut, sans lesquels une phrase ne serait pas complète. »

En allant au Puy Mary (1922)

«  Mes occupations ne m’ayant pas permis de suivre de bout en bout les cinq épreuves sur route de la Semaine d’Auvergne, je tenais cependant à me rendre compte, de « visu », de la façon dont les machines et leurs pilotes se comporteraient dans les passages les plus durs de l’itinéraire.   »

Le tour du Mézenc (1919)

«  Ah  ! le temps n’est plus où les cycles qui venaient de loin prendre part à nos excursions étaient si mal outillés que la première venue de mes «  poly  » suffisait à leur démontrer, en les vannant complètement avant la fin de la journée, que de faibles muscles armés de bons outils étaient supérieurs à des muscles puissants mais mal armés.  »

Nos Visiteurs

Nos Visiteurs
J’ai eu le plaisir de voir passer à Saint-Etienne, depuis deux mois, de nombreux cyclotouristes dont plusieurs avaient choisi Saint-Etienne comme point de départ et je les remercie tous de s’être en passant souvenus du Cycliste.
J’ai été particulièrement intéressé par deux jeunes campeurs parisiens qui portaient sur leurs deux bicyclettes un matériel de camping qui ne laissait pas d’être volumineux, bien que léger et qui avaient décidé d’inaugurer une série de quinze nuits passées sous la tente, par un premier campement au col du Grand-Bois. Je les accompagnais et j’assistai à leur (...)

Journée Vélocio 1935

Journée Vélocio 1935

PLAIDOYER EN FAVEUR DUDALAGE HORIZONTAL (1935)

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En abordant un sujet aussi considérable dans le monde du cyclotourisme, que celui du Concours des Alpes, je me propose d’abord de renseigner les camarades intéressés par la participation à ce concours des nouvelles bicyclettes à pédalage horizontal, sur les conditions dans lesquelles ces machines et leurs pilotes, réalisèrent la tâche qui leur était assignée.
Je tâcherai, par la même occasion, de donner un aperçu des diverses péripéties de la compétition, qui ne sortirent pas du champ de mes investigations personnelles, afin de ne pas marcher sur les brisées des reporters officiels.
Avant de schématiser, (...)

Compte rendu sportif du Concours des Pyrénées accompagné d’une critique de la performance du vélo-car

« Ce modèle de grand tourisme comportait huit vitesses par dérailleur de chaîne, sur roue-libre. quatre dentures au relais intermédiaire, et par double plateau de pédalier. Les roues à jantes Beier étaient équipées de pneus renforcés de 500x53. Freins à tambour avant et arrière. Éclairage par alternateur. Coffre à bagages contenant rechanges et outillage. Poids total, en ordre de marche réglementaire : 20 kgr. 300. »

The streamlined bicycle (1934)

The streamlined bicycle (1934)

1 January 1934
Polygoon-Profilti (producer) / Netherlands Institute for Sound and Vision (curator)

De Paris à Lannemezan, 1896 (Alcide Bouzigues)

« Me voilà donc à Tours cette fois. Je fus frappé de l’aspect imposant de la ville. Elle s’offrait à moi dans un panorama délicieux et ce ne fut pas sans une douce émotion que je pénétrai dans ses murs. Il me fallut sur-le-champ traverser un pont magnifique qui allait déboucher à l’entrée de l’une des magnifiques rues de la cité. Ce pont de pierre imposait l’admiration autant par sa longueur et sa largeur que par le mouvement accentué qu’il présentait à cette heure. Il était quatre heures de l’après-midi. En outre d’une ligne de tramway qui le traverse, il était sillonné par une foule nombreuse que le beau (...)

La bicyclette du campeur (1927)

La bicyclette du campeur (1927)

«  C’est une bicyclette normale de route à fourche élastique. Le cadre est renforcé par des tubes qui vont du guidon au moyeu arrière et qui permettent aussi de loger le réservoir à pétrole (pour l’alimentation du réchaud) et la bouteille Magondeaux (pour l’éclairage sous la tente). Au-dessus du pédalier  : la boîte d’accumulateurs qui alimente les feux de ville (lanterne avant et feu rouge) et le phare. »

La Grosse Routière (Juillet 1900)

La Grosse Routière (Juillet 1900)

" À côté des chevaux pur sang aux lignes si fines existent les gros chevaux de trait qui sillonnent encore les routes en attendant l’ère définitive des «  autos  ».
Aussi nous semble-t-il utile d’esquisser les points caractéristiques de la Grosse Routière qui est à la jolie machine de course ce que le cheval du fermier est au pur sang. "

Cyclo-tourisme (G. Clément, Février 1922)

«  Rien d’étonnant à ce qu’on rencontre peu de cyclo-touristes. Ils ne font pas de bruit, ne sont jamais par groupes très denses, partout à leur heure, et ont tous des itinéraires variés. Ils peuvent circuler par milliers dans une même région sans que cela s’aperçoive beaucoup.  »

De la manière de voyager. (1889)

De la manière de voyager. (1889)

«  À mon avis, le touriste doit en emporter le moins possible, sans toutefois se priver du nécessaire sous prétexte de poids. 14 à 15 kilog. peuvent paraître exagérés ; mais ceux qui ont l’habitude des longues routes savent qu’en prévision de mauvais temps mieux vaut se munir en conséquence.  »

DANS LES ALPES avec machine à deux développements (1900)

Berger, «  Dans les Alpes (avec une machine à 2 développements)  », Le Cycliste, 1900, P. 45-51, p.72-76, p.88-94, Source Archives départementales de la Loire cote PER1328_7
J’avais fait dans le cours des années précédentes de nombreuses excursions dans les Alpes dont je suis proche voisin ; mais, malgré la beauté des paysages traversés, j’ai toujours trouvé fatigantes et fastidieuses les longues et dures montées que la plupart du temps, il faut gravir à pied en poussant sa machine lorsque celle-ci est munie d’un développement trop fort et plutôt approprié aux pays plats, ce qui était le cas des machines (...)

Le grand Meaulnes (1913)

«  Du haut des côtes, descendre et s’enfoncer dans le creux des paysages ; découvrir comme à coups d’ailes les lointains de la route qui s’écartent et fleurissent à votre approche, traverser un village dans l’espace d’un instant et l’emporter tout entier d’un coup d’œil... En rêve seulement j’avais connu jusque-là course aussi charmante, aussi légère. Les côtes même me trouvaient plein d’entrain. Car c’était, il faut le dire, le chemin du pays de Meaulnes que je buvais ainsi.  (...)

En randonnant (bouillier)

EN RANDONNANT
J’avais en tête de pousser une pointe vers la mer et cela à grands coups de pédales, avec but de randonnée les Saintes-Marie, en Camargue ; c’est, je crois, ce point de mer le plus rapproché de Saint-Étienne, environ 300 km. D’après mes prévisions, je devais couvrir L’aller-retour dans les 40 heures.
J’avais repéré pour ce raid la fine monture de l’ami A... et je dois à son obligeance d’avoir eu ainsi une machine relativement légère à grand rendement : pneus extra-souples, toiles apparentes, changement Cyclo 3 vitesses, doublé par une deuxième couronne au pédalier. J’enlevai les garde-boue pour (...)

À travers cols

EXTRAIT DE LA COLLECTION « LE CYCLISTE » ANNÉE 1902 (1952, p. 264-265)
Cher Monsieur de Vivie,
Vous me demandez des détails de mon dernier déplacement dans les Alpes. Je serais très heureux de pouvoir vous en fournir, documentés d’heures et de kilomètres, comme vous le désirez. Malheureusement, très habitué à me reposer sur les autres du soin de consulter les bornes et les chronomètres, je n’ai rien de précis sur ce sujet. Cependant, en vous reportant à la carte, vous pourrez juger que les étapes que je vous énumère étaient très ordinaires et devaient me laisser de longues heures d’admiration pour les (...)

Sur la route (1898)

Sur la route (1898)

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Véloce-voie

« Un cycliste qui n’a pas des idées ordinaires, c’est celui qui se cache sous le modeste pseudonyme de Pne. J’ai lu, nous écrit-il, dans un des derniers numéros de la Science Illustrée, un article vélocipédique dans lequel il était question d’un projet de « véloce-voie » sur le bord de certaines routes. J’avais déjà eu une idée à peu près semblable : c’était de faire une voie véloçable sur le futur pont de la Manche ou sur ce qui le remplacera pour aller de France en Angleterre, la dépense serait vite rémunérée par un droit de péage, etc., etc..
Si nous attendions que le pont soit construit, o aimable correspondant ! (...)

Voies cyclables aériennes couvertes (1893)

Un projet de voies cyclables aériennes couvertes en 1893 dans Le Cycle.

Cycle paths (1898)

Cycle paths (1898)

Essai de goudronnage à Monaco (1902)

Essai de goudronnage à Monaco (1902)

POUR LA PETITE HISTOIRE DE LA ROUTE DU PARPAILLON

«  Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »

Excursion du 15 juin (1902)

«  Ah  ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse  !
Mais... là n’est pas la question.  »

Au col du Rousset (1907)

«  Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne.  »

Tout le long, le long de la Dordogne... (1938)

Tout le long, le long de la Dordogne... (1938)

« Ce qui n’empêche que la vallée de la Dordogne continue à être bien amusante à descendre à vélo..., surtout à partir de Bort, car ce n’est pas sur une route macadamisée que nous roulons, mais sur un vieux chemin herbeux, moussu, pas entretenu, bordé de fougères et qui s’enfonce sous les tunnels formés par la ramure des hêtres, des châtaigniers et des ormes. »