« Quoiqu’il en soit, en nous mettant à six, nous arrivions à comprendre que cela signifiait, à peu de chose près : quand viendrez-vous à Chambéry en vélocipède ? »
Alpes
Articles
-
De Saint-Étienne à Chambéry en vélocipède (1887)
19 juin 2020, par velovi -
Le Grand-Saint-Bernard, Le Petit-Saint-Bernard, en tricycle (1891)
28 août 2020, par velovi« Cette machine fantastique, 42 kilog. en fer et en bois, à cercles de fer de deux centimètres d’épaisseur, nous impressionne vivement. Nos caoutchoucs creux font au jeune ouvrier une impression semblable. De là quelques renseignements sur leur prix. C’est égal, la passion du cyclisme doit être bien vive pour inspirer à un simple villageois un pareil chef-d’œuvre. »
-
La Croix-Haute (1900)
10 janvier 2020, par velovi« Il s’arrête, il marche, il vole, aspirant l’air pur à pleins poumons, respirant l’indépendance par tous les pores. Ré qué Dioù, l’orgueilleuse devise des Talleyrand-Périgord, il peut la graver sur son guidon !
Quelle jouissance infinie ne donne pas la contemplation d’un beau paysage, et que je plains l’homme dont le cœur est fermé à de telles joies. Il est passé sur la terre, l’a habitée et ne l’a pas connue. » -
5 jours en Montagne (1909)
1er mai 2022, par velovi« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
-
Le Couffourenc (1903)
2 octobre, par velovi« Il y a une dizaine d’années, j’abandonnai le tourisme à pied pour les joies du cyclisme. Un habile cycliste d’Alais M. C., devenu aujourd’hui le plus intrépide des chauffeurs, guida mes premiers pas. Je montrais disait-il des dispositions étonnantes. En réalité je fus un élève pitoyable et, comme les chevaliers malheureux dans les tournois, je mordis souvent la poussière. »
-
La traversée du Massif des Ecrins-Pelvoux est-elle possible avec une bicyclette ?
26 mars, par veloviLe massif des Ecrins-Pelvoux, formidable bastion de roc fauve et de glace, hérissé de pics aux noms prestigieux, n’est traversé par aucune route carrossable. Quelques-unes, à la faveur d’une vallée, s’insinuent jusqu’au cœur de la forteresse, aucune n’arrive à la franchir. Cet énorme quadrilatère dont les tours d’angles sont Bourg-d’Oisans, Briançon, Embrun et Gap, présente, pourtant quelques points vulnérables, où, un jour peut-être, la bicyclette arrivera à passer. Hâtons-nous de dire que l’exploit ne sera pas facile.
-
Randonnées expérimentales (2de partie Vercors - 1921)
4 août 2022, par velovi« Je ne me pressai donc pas et je ne quittai le Refuge qu’à 14 heure, après avoir eu le tort de boire une bouteille de clairette, boisson toujours délicieuse, mais qui, ce jour-là, me laissa jusqu’au soir altéré et la bouche pâteuse. La clairette de Die serait-elle par hasard un de ces faux plaisirs contre lesquels nous met en garde Épicure ? »
-
La Mure Col d’Ornon (1902)
23 septembre 2022, par velovi« Un petit berger, à qui j’ai donné quelques allumettes pour allumer un peu de feu et s’y réchauffer m’apprend qu’il passe très souvent des cyclistes au col d’Ornon et il examine ma bicyclette d’un air entendu ; il n’en a jamais vue de pareille, dit-il. Je lui recommande de ne pas incendier les maigres arbustes qui croissent péniblement à cette altitude de 1.330 mètres »
-
Un Tour en Savoie (1898)
17 août 2022, par velovi« ...j’avais chargé sur mon porte-bagage d’arrière 6 kilos de flanelles et de vêtements de rechange dont je n’ai pas eu besoin. Dans ma musette suspendue au guidon, j’avais revolver, carte au 1/200000, itinéraires de Dolin-Revel et mes habituelles provisions de bouche, pain et pommes, un falot plié et deux bougies. Avec tout cela et de la résolution on peut aller loin et longtemps sans être un milliardaire. »
-
Le parpaillon (1903)
23 avril 2022, par velovi« j’élaborai à la hâte pour les 12, 13 et 14 juillet 1903, le programme suivant :
Départ de la gare de Givors, le 12 à l’heure pour Grenoble, Le Lautaret, Briançon et Guillestre, 255 kilomètres ; le 13, le col de Vars, La Condamine, col de Parpaillon et Embrun, peu de kilomètres ce jour-là, mais de l’élévation en masse.
Le 14, retour d’Embrun à Givors par Gap, La Croix-Haute et Grenoble (265 kilomètres). »