Le massif des Ecrins-Pelvoux, formidable bastion de roc fauve et de glace, hérissé de pics aux noms prestigieux, n’est traversé par aucune route carrossable. Quelques-unes, à la faveur d’une vallée, s’insinuent jusqu’au cœur de la forteresse, aucune n’arrive à la franchir. Cet énorme quadrilatère dont les tours d’angles sont Bourg-d’Oisans, Briançon, Embrun et Gap, présente, pourtant quelques points vulnérables, où, un jour peut-être, la bicyclette arrivera à passer. Hâtons-nous de dire que l’exploit ne sera pas facile.
Grand tourisme, Randonnées, Promenades et Excursions
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La traversée du Massif des Ecrins-Pelvoux est-elle possible avec une bicyclette ?
26 mars, par velovi -
À travers cols
19 juillet 2023, par veloviEXTRAIT DE LA COLLECTION " LE CYCLISTE " ANNÉE 1902 (1952, p. 264-265)
Cher Monsieur de Vivie,
Vous me demandez des détails de mon dernier déplacement dans les Alpes. Je serais très heureux de pouvoir vous en fournir, documentés d’heures et de kilomètres, comme vous le désirez. Malheureusement, très habitué à me reposer sur les autres du soin de consulter les bornes et les chronomètres, je n’ai rien de précis sur ce sujet. Cependant, en vous reportant à la carte, vous pourrez juger que (…) -
Au col du Rousset (1907)
21 avril 2022, par velovi« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
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Au Saint-Bernard en Tricycle (1883)
20 juillet 2018, par veloviFaire l’éloge du tricycle et ne pas parler de l’appareil photographique, son digne complément, serait méconnaître les services rendus
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Bicyclettes contre petites et grandes Pyrénées (1912)
1er août 2018, par velovi« La descente de l’autre versant commence, assez rapide et dangereuse, par des lacets boueux, trempés de flaques d’eau, qui traversent des fois de hêtres et de sapins. Il faut être très prudent. Grâce à nos bons freins « Hirondelle », nous nous tirons de ce casse-cou. »
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Dans le Vercors (1901)
14 avril 2021, par velovi« À l’entrée du tunnel, je reste ébahie de la profondeur de ce trou noir, 800 mètres, dit-on. Deux quinquets fumeux ont la prétention de l’éclairer, mais n’empêchent pas qu’il y fait noir comme dans un trou de mine. On se dirige à tâtons, avec force appels et cris de ralliement. Un des Messieurs que nous avons rencontrés est enlevé comme une plume par des bras inconnus et échappe ainsi à l’accolade intempestive d’un cheval venant en sens inverse.
Enfin, on retrouve la lumière et les yeux restent éblouis. C’est devant nous, à l’infini, un enchevêtrement grandiose de sommets, de vallées, de rivières, de fleuves peut-être, mais qui, sur cet immense tableau, semblent tracés avec un pinceau de la finesse d’un cheveu. D’un promontoire de rochers, voisin du tunnel, on découvre 17 départements nous affirme l’aimable conducteur de ma bicyclette. Pendant que nous admirons ce merveilleux panorama, des flots de clairette circulent et après un dernier toast, l’heure nous pressant, nous nous séparons des courtois técéfistes que le hasard nous a donnés un instant comme compagnons de route. » -
DANS LES ALPES avec machine à deux développements (1900)
16 mars, par veloviBerger, « Dans les Alpes (avec une machine à 2 développements) », Le Cycliste, 1900, P. 45-51, p.72-76, p.88-94, Source Archives départementales de la Loire cote PER1328_7
J’avais fait dans le cours des années précédentes de nombreuses excursions dans les Alpes dont je suis proche voisin ; mais, malgré la beauté des paysages traversés, j’ai toujours trouvé fatigantes et fastidieuses les longues et dures montées que la plupart du temps, il faut gravir à pied en poussant sa machine (…) -
DE PARIS A VÉLOCIO par Maillane. 1929
26 avril, par veloviDE PARIS A VÉLOCIO par Maillane, Georges Grillot, Le Cycliste
La Journée Vélocio de Saint-Etienne est une belle occasion pour quitter Paris. Pour un peu que l’on s’y prenne comme il faut, elle devient un prétexte de descendre en Provence, terre bénie des cyclotouristes.
C’est pour cette raison que le jeudi 1 août je débarquai de l’express de Paris, dans la bonne ville de Saint-Etienne. J’y connais une foule de gens, tous plus aimables les uns que les autres qui ne manqueraient pas de me (…) -
De Turin à Genève par le Col du Grand Saint-Bernard (1897)
10 juillet 2018, par veloviDe façon que je remarquai, un moment après, que le jus céleste que retenait mon pantalon descendait par gouttes méthodiques, pour augmenter le bouillon ; aussi, comme la vertu est toujours récompensée, le cuisinier aura trouvé une soupe de plus à la distribution du soir. Et quel goût ! Celui-ci lui aura peut-être valu l’ordre du grand cordon bleu.
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En randonnant (Bouillier)
12 mars, par veloviEN RANDONNANT
J’avais en tête de pousser une pointe vers la mer et cela à grands coups de pédales, avec but de randonnée les Saintes-Marie, en Camargue ; c’est, je crois, ce point de mer le plus rapproché de Saint-Étienne, environ 300 km. D’après mes prévisions, je devais couvrir L’aller-retour dans les 40 heures.
J’avais repéré pour ce raid la fine monture de l’ami A... et je dois à son obligeance d’avoir eu ainsi une machine relativement légère à grand rendement : pneus extra-souples, (…)