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Accueil > Mots-clés > Epoque > Entre 1918 et 1939
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Paul de Vivie, source Le Cycliste Septembre Octobre 1966
« pourquoi ne prélèverait-il pas sur cette aubaine 2 ou 3 millions à la réfection immédiate des « pistes cyclables », que l’absence d’entretien depuis la guerre a presque totalement ruinées, et à la création aussi de quelques centaines de kilomètres de pistes nouvelles ? »
« Ah ! le temps n’est plus où les cycles qui venaient de loin prendre part à nos excursions étaient si mal outillés que la première venue de mes « poly » suffisait à leur démontrer, en les vannant complètement avant la fin de la journée, que de faibles muscles armés de bons outils étaient supérieurs à des muscles puissants mais mal armés. »
« C’est que ce meeting fut essentiellement un meeting d’enfants et le cabcyclisme y tint beaucoup de place. M. Th... avait amené de Saint-Vallier sa jeune femme à bicyclette et, dans une remorque un peu lourde, mais très confortable, sa fillette de trois ans qui n’avait certes pas l’air de se trouver mal de ce long voyage. »
« Il a failli m’en arriver une bien bonne ! sans Guy d’Ondacier j’allais redevenir partisan de la monoserve tant décriée. Mais mon médiéviste collaborateur s’est indigné et je suis rentré en moi-même ; bien que je n’aie pas pour cela lâché la vieille monoserve de 1891 que j’ai dénichée dans mon grenier et dont je me sers avec grand plaisir depuis quelques mois. »
« DESTIN cruel et stupide ! L’homme qui avait parcouru, à bicyclette, plus de six cent mille kilomètres, passé tous les cols alpins, bravé un demi-siècle durant, les embûches de la route, a été tué par le marchepied d’un tramway ! »
« Je le vois encore, coiffé, pour une fois, de sa casquette anglaise, pédalant en sandales sur une machine à pneus ballons, grande nouveauté de l’époque. M. de Vivie, malgré les éléments déchaînés, nous fit néanmoins parcourir une centaine de kilomètres en cinq heures, mais nous déclara, à Orange, qu’il lui paraissait impossible d’atteindre, le soir même, la Sainte-Beaume, qu’il renonçait même à pousser jusque-là. »
« De 1904 à 1912, je me suis servi de 3 monos légères, 12 kg. complètes, avec garde-boue, porte-bagage et pneus démontables de 35 mm. et d’une autre à boyau, de 1911 à 1914. Je sais donc ce qu’on peut demander à des bicyclettes légères, et réaliser d’agréable avec elles, dans un rayon d’action très étendu. Je sais aussi ce qu’il est prudent de ne pas exiger d’elles, sur certaines mauvaises routes. »