« Sept cyclotouristes ont pris part à cette excursion qui a été une des plus suivies et des plus goûtées de la saison. C’est que le Vercors est un incomparable écrin de beautés naturelles ; les sites pittoresques y abondent et les points de vue les plus inattendus y surprennent agréablement les cyclistes, que les rampes dures et longues et les descentes dangereuses ne font pas reculer. »
Vercors
Articles
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Au col de Rousset (340 kilomètres). Excursion du 30 juin 1901.
13 septembre 2019, par velovi -
Nyctocyclades
12 octobre, par velovi« D’une nuit passée sur la route, je suis toujours sorti, dès l’aube naissante, comme d’un rêve ; impression bizarre qui m’étreignait irrésistiblement... J’ai beaucoup aimé pédaler la nuit, seul ; pendant nos étapes de vingt-quatre et de quarante heures, les heures nocturnes n’étaient pas les moins agréables, surtout quand la lune voulait bien se mettre de la partie... »
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Forêt de Lente et Vercors (1900/1904)
27 août 2022, par velovi« Le Vercors est décidément un pays merveilleux, et l’on trouverait difficilement un autre coin de terre où, en un espace si petit qu’un cycliste peut aisément le parcourir en deux jours dans tous les sens, soient réunies tant de beautés naturelles ; il n’y manque que des glaciers. »
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Au col du Rousset (1907)
21 avril 2022, par velovi« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
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Le refuge (1902)
10 juillet 2018, par velovi« Le col de Rousset est un de ceux-là. Très connu des cyclistes régionaux, il est peu fréquenté par les autres. Il offre pourtant un admirable panorama, et, à la sortie du tunnel, se produit un des plus étonnants changements à vue qu’il soit possible de concevoir »
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Dans le Vercors (1901)
14 avril 2021, par velovi« À l’entrée du tunnel, je reste ébahie de la profondeur de ce trou noir, 800 mètres, dit-on. Deux quinquets fumeux ont la prétention de l’éclairer, mais n’empêchent pas qu’il y fait noir comme dans un trou de mine. On se dirige à tâtons, avec force appels et cris de ralliement. Un des Messieurs que nous avons rencontrés est enlevé comme une plume par des bras inconnus et échappe ainsi à l’accolade intempestive d’un cheval venant en sens inverse.
Enfin, on retrouve la lumière et les yeux restent éblouis. C’est devant nous, à l’infini, un enchevêtrement grandiose de sommets, de vallées, de rivières, de fleuves peut-être, mais qui, sur cet immense tableau, semblent tracés avec un pinceau de la finesse d’un cheveu. D’un promontoire de rochers, voisin du tunnel, on découvre 17 départements nous affirme l’aimable conducteur de ma bicyclette. Pendant que nous admirons ce merveilleux panorama, des flots de clairette circulent et après un dernier toast, l’heure nous pressant, nous nous séparons des courtois técéfistes que le hasard nous a donnés un instant comme compagnons de route. » -
Le Col de Menée (1899)
1er juillet 2019, par velovi« Tout en roulant, je pensais combien le cyclisme est redevable au capitaine Perrache, le savant et tenace champion de la petite multiplication, et de M. de Vivie, son infatigable vulgarisateur.
Je ne crois pas exagérer en disant que l’adjonction d’un second développement à une bicyclette a révolutionné le tourisme : plans, horaires, étapes, tout a été bouleversé. » -
Forêt de Lente (1900)
25 août 2022, par velovi« Pousser des cris d’admiration en voyant grimper une automobile n’est pas précisément dans notre caractère »
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La Croix-Haute (1900)
10 janvier 2020, par velovi« Il s’arrête, il marche, il vole, aspirant l’air pur à pleins poumons, respirant l’indépendance par tous les pores. Ré qué Dioù, l’orgueilleuse devise des Talleyrand-Périgord, il peut la graver sur son guidon !
Quelle jouissance infinie ne donne pas la contemplation d’un beau paysage, et que je plains l’homme dont le cœur est fermé à de telles joies. Il est passé sur la terre, l’a habitée et ne l’a pas connue. » -
Mon premier janvier 1903
2 janvier, par velovi« J’ai l’habitude de m’offrir pour mes étrennes une ballade d’au moins 100 kilomètres. »
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