0 ! ces transes qui vous secouent tout entier, en pleine campagne et à une lieue de toute habitation, alors que l’orage menace et qu’un rendez-vous impossible à manquer vous appelle là-bas, là-bas où vous ne pourrez pas parvenir à temps pour peu qu’il prenne à un clou de sabot ou à un caillou pointu la fantaisie de pénétrer dans votre chambre à air ! »
Randonnées, Promenades et Excursions
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Flânerie de printemps
12 décembre 2017, par velovi -
Hospice du col du Lautaret
10 avril 2020, par veloviHospice du col du Lautaret (2057 m.),
Burdet, Quatre jours d’alpinisme, juillet 1897, Revue du Tcf -
La bouillabaisse adoucit les moeurs
1er décembre 2019, par velovi« nous nous trouvions, le notable répoublican le cocher conservatour et nous, qui en fait de politique sommes principalement bicyclettistes, en train de faire une épique partie de boules au bord de la plus gracieuse rivière qui soit »
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La vraie route (juin 1900)
12 mai 2020, par velovi« Quand je lui déclare que nous regagnerons, dès le lendemain, la capitale, l’aubergiste a un sursaut de surprise :
— Comment, s’exclame-t-il en dardant sur moi des yeux ahuris, vous allez repartir comme ça sans avoir seulement vu le « Radfahrthal », autrement dit, en français : la Vallée des Vélocipèdes ! » -
Le grand Meaulnes (1913)
16 mars, par velovi« Du haut des côtes, descendre et s’enfoncer dans le creux des paysages ; découvrir comme à coups d’ailes les lointains de la route qui s’écartent et fleurissent à votre approche, traverser un village dans l’espace d’un instant et l’emporter tout entier d’un coup d’œil... En rêve seulement j’avais connu jusque-là course aussi charmante, aussi légère. Les côtes même me trouvaient plein d’entrain. Car c’était, il faut le dire, le chemin du pays de Meaulnes que je buvais ainsi. (...)
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Le Grand-Saint-Bernard, Le Petit-Saint-Bernard, en tricycle (1891)
28 août 2020, par velovi« Cette machine fantastique, 42 kilog. en fer et en bois, à cercles de fer de deux centimètres d’épaisseur, nous impressionne vivement. Nos caoutchoucs creux font au jeune ouvrier une impression semblable. De là quelques renseignements sur leur prix. C’est égal, la passion du cyclisme doit être bien vive pour inspirer à un simple villageois un pareil chef-d’œuvre. »
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Les Conteurs de Voyage à Bicyclette (Octobre 1908)
20 avril 2020, par velovi« Quelques-uns d’entre ceux-là,, en témoignage des joies qu’ils reçurent de la route et de la bicyclette, nous ont laissé des œuvres dont on se souvient et des pages que l’on aime à relire.
Il n’en va plus tout à fait de même aujourd’hui. On dirait que la veine est tarie — et que nous estimons déjà trop dit tout ce qu’il y avait à dire. »
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LOZÈRE
10 décembre 2017, par veloviUne nouvelle descente commence, j’ai encore recours au fagot et cette fois c’est un jeune acacia qui va faire les frais de la descente..
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Pâques en Provence 1929-1930
24 avril, par velovi« Je le vois encore, coiffé, pour une fois, de sa casquette anglaise, pédalant en sandales sur une machine à pneus ballons, grande nouveauté de l’époque. M. de Vivie, malgré les éléments déchaînés, nous fit néanmoins parcourir une centaine de kilomètres en cinq heures, mais nous déclara, à Orange, qu’il lui paraissait impossible d’atteindre, le soir même, la Sainte-Beaume, qu’il renonçait même à pousser jusque-là. »
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POUR LA PETITE HISTOIRE DE LA ROUTE DU PARPAILLON
10 mai 2022, par velovi« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »