AMITIÉS
L’itinérance à vélo permet l’heureux nouage de la solitude et de la rencontre grâce à l’imprévu, des discussions en bord de route, au café, à l’étape, ou en partageant des kilomètres. C’est souvent l’occasion d’échanger des renseignements, de discuter météo, cyclotechnie, et surtout de « cette chose délicate, appelée un itinéraire » (expression de Mad Symour, contributrice du Cycliste). La sociabilité de Paul de Vivie sur les routes, peut-être du fait de son lectorat, semblait parfois assez exceptionnelle au (...)
Paul de Vivie au fil du Rhône
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AMITIÉS
30 mars, par velovi -
Cabcyclisme
6 mai, par velovi« J’ai eu le plaisir de suivre un instant, après Vernaison, un vigoureux cycliste traînant sur une voiturette une dame âgée, pas bien lourde certainement, mais la route offre çà et là quelques montées et la multiplication m’a paru être de 6 mètres environ, ce qui était vraiment trop fort pour une telle besogne. »
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Cafés Hôtels Restaurants
4 mai, par velovi« C’est chose facile, à Serrières où l’on mange bien et où l’on boit bien partout, mais il peut toujours y avoir le mieux auprès du bien et ce mieux nous le trouvons à l’hôtel Ravon »
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Cyclo-tourisme
27 avril, par velovi« c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »
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État des routes
18 décembre 2021, par veloviÀ l’arrivée de la bicyclette, les grandes routes étaient alors désertées au profit du train, seuls les locaux les utilisaient pour de courts trajets. La route était aussi un lieu où pouvaient jouer les enfants, où pouvaient se trouver des animaux de ferme, où pouvait se pratiquer la pétanque. L’état des routes, macadamisées, dépendait de leur entretien, de leurs rechargements, et des conditions météo. Les tractions animales préféraient un sol meuble, les clous y étaient fréquents. Les véhicules motorisés (...)
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Fêtes
3 mai, par velovi« Un vieux loup du Rhône daigne nous initie aux mystères de ces luttes aquatiques ; il a lui-même jouté pendant trente ans et il connaît tous les, secrets, toutes les roueries, toutes les ficelles. Il sait exactement le point où il faut frapper pour enlever son adversaire ; il suit avec intérêt tous les incidents du combat ; il désigne d’avance le vainqueur en voyant s’approcher les deux bateaux ; il se trompe assez fréquemment mais il a aussitôt de nombreuses raisons à donner pour expliquer le coup imprévu qui vient de détruire son pronostic. »
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Moyennes, vitesses, horaires
4 mai, par velovi« Les 270 kilomètres qui séparent Saint-Étienne de l’extrémité nord de l’étang de Berre seront franchis en 15 heures, parfois même en 12 heures, sans fatigue anormale. »
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Paysages
26 avril, par velovi« Depuis Andance et même avant, je pédalais dans un parterre d’arbres en fleurs ; les flots bleus du Rhône puissant, les collines teintées de mauve et de rose par le soleil levant, les express défilant sur la rive gauche sous des panaches de vapeur qui finissaient en nuages de plus en plus diaphanes, tout me rappelait des choses vues maintes fois, sous des angles toujours différents, suivant les impressions fugitives de l’heure. »
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Récit
1er mai, par veloviLa manière de relater un voyage fut parfois interrogée dans les colonnes des revues de cyclotourisme . Des écrivains avaient déjà balisé le genre. Comme les meetings, Paul de Vivie en fit un moyen d’enseignement mutuel et de propagation du cyclotourisme. Il proposa un recueil de voyages et d’excursions cyclistes dès 1894 , dont il n’écrivit que la préface . Il conseillait alors de suivre les récits avec une carte et un carnet de notes, pour préparer ses propres voyages, conseil renouvelé au fil de la (...)
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Rhône
5 mai, par veloviLe Rhône s’était transformé au cours du 19e siècle, avec l’apparition des machines à vapeur. L’ancienne batellerie se pratiquait avec une décize en barque, et remontée avec les embarcations tirées par des chevaux. Elle apparaît avec des descriptions précises dans Le Poème du Rhône de Mistral. La navigation à vapeur la remplaça rapidement, elle-même concurrencée par le chemin de fer. Elle restait périlleuse, à cause de la rapidité du fleuve, et difficile, à cause de la présence de fonds bas. Suite au plan (...)
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