Vélotextes
Miscellanées vélocipédiques
Journée Vélocio 1935
Miscellanées vélocipédiques
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Ce site forme une concrétion
d’archives vélocipédiques
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Le Cycliste et l’Œuvre de Vélocio (1936)
« Durant quarante-quatre années, sous la plume de son fondateur, le « Cycliste » n’a cessé de mettre en valeur les bienfaits du Cyclotourisme, les joies immenses que la « Petite Reine » nous permet de goûter en communion avec la nature et surtout de préciser combien ils sont accessibles à tous et à toutes, humbles ou puissants.
Le « Cycliste », c’est l’historique du Cyclotourisme en France ; c’est aussi l’apostolat de Velocio. »
L’ŒUVRE DE VELOCIO (Suite) 1931-1936 : Le Cyclotourisme Moderne
« Quatre concours techniques en trois ans, plus le Chanteloup annuel, voilà qui aurait réjoui Velocio, toujours à l’affût du nouveau. »
Vélocio, par G. Clement (1930)
« Nous sommes persuadés que la « Petite Reine » qu’il a tant adulée restera longtemps encore la camarade préférée de tous ceux et de toutes celles qui aiment le grand air et la liberté. »
14 vitesses de 1908
« Comme on va sûrement en mettre, car mon compagnon, dans la force de l’âge et bien entraîné, est de ceux qui n’aiment pas traîner sur la route, que j’ai besoin de m’arrêter un certain temps à Anse et que cependant nous tenons à rentrer avant la nuit, je choisis dans mon écurie ma vieille 14 vitesses qui date de 1908 et qui, avec 4 couples de pignons et deux dérailleurs, deux freins et des garde-boue, ne pèse pas moins de 17 kilos en ordre de marche. Certes, j’aimerais mieux qu’elle n’en pesât que 14, qu’elle eût un cadre moins haut qui ne m’obligeât pas à coller ma selle au ras du tube et, enfin, qu’elle eût des pneus extra-souples. »
Bicyclette n°5 (à petites roues de 50 cm)
« Un peu partout, ma machine liliputienne excite l’étonnement et les cris des enfants. Les Vé ! Qu’ès aco ! et autres exclamations provençales me saluaient dans chaque village. »
Trottinette
« Je vais donc, dès cette fin de saison, comparer avec méthode, sur mes terrains d’expérience, les résultats que me donne ma Ballon des vieilles gloires qui se caractérise par des roues de 500 à boyaux de 50 et la compression de toutes ses parties, par quoi l’on est arrivé à en réduire le poids à onze kilos et à lui donner l’air d’une trottinette. »
Touricyclette 1905
Sur la cote d’Azur (1906)
« Mon étape-transport se termine à 5 heures devant la gare d’Avignon d’où l’express m’amène à Bandol à midi. Ah ! si j’avais trouvé à Orange ma touricyclette dont la qualité maîtresse est de ne jamais déraper, même dans la boue la plus grasse, je me serais bien moqué du temps, et il est fort probable que, malgré son moindre rendement, cette machine essentiellement confortable m’aurait permis de couvrir en 10 heures les 170 kilom. qui, à Orange, me séparaient encore de Bandol ; je les aurais, il est vrai, couverts en huit heures sur mon n° 5, mais il lui faut, à cette machine à grand (...)
Rétrodirecte
« Je pratique assez fréquemment la rétrodirecte pour pouvoir me dire rétroïste moyen et j’ai remarqué que les muscles qui se fatiguent à rétropédaler sont les mêmes qui se fatiguent à contrepédaler à la descente sur une roue serve, exercice auquel je me livre assez souvent en hiver, de sorte que je n’éprouve jamais ce besoin de me remettre en forme et que je puis à n’importe quel moment faire une promenade d’une centaine de kilomètres en rétrodirecte sans courbature anormale. Car j’ai été, à ses débuts, un partisan convaincu, un emballé du répropédalage et le premier adepte du capitaine Perrache ; j’ai même (...)
Randonnées pascales
« Pour un beau voyage, c’est un beau voyage que nous avons fait là pendant les fêtes de Pâques, et les quatre jours que nous y consacrâmes ne pouvaient certes pas être mieux employés.
Si, malgré la longueur des étapes et la violence du mistral, nous avons pu exécuter de point en point notre programme, c’est, je me hâte de le dire, grâce au régime végétarien, aux multiples développements, et peut-être bien aussi, au moins pour l’un de nous, grâce à la roue libre. »
Pannes, entretien
« Nous gagnerons toujours à nous soumettre aux choses plutôt qu’à vouloir nous soumettre les choses. Je me félicitais, entre autres détails, de n’avoir pas eu le moindre accident de bicyclette au cours des 300 km. que j’avais parcourus, pas une crevaison, pas un écrou à serrer. Mais que vois-je Seigneur, au moment de me mettre en selle ! »
Cyclo-tourisme
« c’est une joie tout de même que de se démontrer par le fait, qu’on est libre, indépendant, capable de se transporter en quelques heures, par le seul jeu de ses muscles, par sa propre force physique, à des centaines de kilomètres. »
État des routes
À l’arrivée de la bicyclette, les grandes routes étaient alors désertées au profit du train, seuls les locaux les utilisaient pour de courts trajets. La route était aussi un lieu où pouvaient jouer les enfants, où pouvaient se trouver des animaux de ferme, où pouvait se pratiquer la pétanque. L’état des routes, macadamisées, dépendait de leur entretien, de leurs rechargements, et des conditions météo. Les tractions animales préféraient un sol meuble, les clous y étaient fréquents. Les véhicules motorisés nécessitèrent d’autres exigences, et causèrent d’autres désagréments. La poussière soulevée gênait et les (...)
Bagages
« j’arrimai encore plus solidement mon bagage ; à l’arrière, le linge de rechange roulé dans la pèlerine et les jambières, plus une sacoche contenant des cartes, du carbure, les burettes d’huile et de pétrole, un peu d’alcool pour mêler à l’eau de ma lanterne à acétylène et l’empêcher de se congeler, accident fréquent en hiver et qui, un certain soir, m’avait fort ennuyé ; à l’avant, mes deux besaces, qualifiées si justement de mamelles nourricières par Alpinus, contenaient des provisions de bouche suffisantes pour deux jours, cartouches alimentaires faites de riz au lait très sucré et bourré de raisins confits, des chaussons aux pommes, des oranges, des croquignolles, délicieux biscuits aux amandes que fabrique à ses moments perdus et quand ça lui plaît, un confiseur original dont je ne vous donne pas l’adresse, car il y a dix chances contre une que vous n’en obtiendriez même pas de réponse ; enfin, du chocolat. Vous voyez que pour être végétarien on n’en a pas moins beaucoup de bonnes choses à sa disposition. »
AMITIÉS
« À Lunel, dans une rue (et c’était, je crois, la rue principale) large comme un mouchoir de poche, ce qui permettait de tendre des toiles-parasol d’une maison à l’autre, nous absorbons un peu de limonade et nous demandons divers renseignements, car une idée est venue à Forest : il a des amis à Castries, un chef-lieu de canton qui ne doit pas être bien loin de Lunel ; or, lorsqu’on est si loin de chez soi, et qu’on y est venu en vélocipède, il n’y a rien de charmant comme d’aller surprendre des amis qui tombent des nues en vous voyant arriver en cet équipage et en apprenant que vous venez de faire 300 kilomètres et plus sur ces deux minces roues. »
Ventoux
« Le Ventoux est un gros morceau, difficile à avaler. Je le savais, je l’ai écrit maintes fois, et je l’ai trouvé, ce dimanche de Pentecôte, encore plus coriace que je ne m’y attendais. Je ne l’avais pas escaladé depuis 1913, année où, coéquipier de mon ami Ch..., mort des suites de la guerre et dont je me sens plus privé que jamais, je mis quelques belles randonnées à l’actif d’un tandem dont en quelques instants on pouvait faire une bicyclette ou une triplette, voire une quadruplette, et que j’avais conçu pour les besoins des jeunes ménages, qui vont, comme l’on sait, ou qui du moins allaient autrefois, croissant d’année en année et exigent des machines à rallonge, comme la table du chansonnier. »
Baux
« Les Baux sont toujours pour moi le sujet de longues méditations sur l’instabilité des choses humaines... et sur l’épouvantable violence du mistral (quand le mistral souffle, ce qui n’est point le cas aujourd’hui) ; nous jouissons d’un temps merveilleux et nous en profitons pour ascensionner les quartiers les plus élevés de la ville... d’autrefois ; on y a une vue très étendue sur la Crau et par delà, jusqu’à la mer. Par un bon mistral, il serait de la plus grande imprudence de se hasarder dans les ruines du château. Pourquoi, en ce siècle où l’on s’efforce de tirer parti de tout, n’a-t-on pas encore utilisé la force du vent ? Autrefois, les moindres éminences étaient surmontées de moulins à vent. Ruinés par les grandes minoteries à vapeur, ces moulins ne pourraient-ils pas renaître sous forme de producteurs d’énergie électrique emmagasinée dans des accumulateurs, où on la retrouverait quand on en aurait besoin ? Combien de chevaux-vapeur dans une journée de mistral ! »
Nyctocyclades
« D’une nuit passée sur la route, je suis toujours sorti, dès l’aube naissante, comme d’un rêve ; impression bizarre qui m’étreignait irrésistiblement... J’ai beaucoup aimé pédaler la nuit, seul ; pendant nos étapes de vingt-quatre et de quarante heures, les heures nocturnes n’étaient pas les moins agréables, surtout quand la lune voulait bien se mettre de la partie... »
Montjoyer
À la fin des années 20, Paul de Vivie appréciait les excursions vers Notre Dame d’Aiguebelle, abbaye cistercienne, qui lui rendait le Midi plus accessible :
EXCURSIONS DU “CYCLISTE”, 3, 4 ET 5 AVRIL 1926
« Je laissai bientôt mes compagnons dans la cour des Trappistines et je partis en éclaireur, par Allan et Réauville, vers Grignan où nous devions nous regrouper, mais je fus rattrapé avant Réauville à une montée qui me paraissait dure avec 4 m. 30. La brume brouillait l’atmosphère et bornait la vue qui, lorsque le temps est clair, s’étend sans doute très loin. Des broussailles plutôt que des bois (...)
PLAIDOYER EN FAVEUR DU PÉDALAGE HORIZONTAL (1935)
En abordant un sujet aussi considérable dans le monde du cyclotourisme, que celui du Concours des Alpes, je me propose d’abord de renseigner les camarades intéressés par la participation à ce concours des nouvelles bicyclettes à pédalage horizontal, sur les conditions dans lesquelles ces machines et leurs pilotes, réalisèrent la tâche qui leur était assignée.
Je tâcherai, par la même occasion, de donner un aperçu des diverses péripéties de la compétition, qui ne sortirent pas du champ de mes investigations personnelles, afin de ne pas marcher sur les brisées des reporters officiels.
Avant de schématiser, (...)
Compte rendu sportif du Concours des Pyrénées accompagné d’une critique de la performance du vélo-car
« Ce modèle de grand tourisme comportait huit vitesses par dérailleur de chaîne, sur roue-libre. quatre dentures au relais intermédiaire, et par double plateau de pédalier. Les roues à jantes Beier étaient équipées de pneus renforcés de 500x53. Freins à tambour avant et arrière. Éclairage par alternateur. Coffre à bagages contenant rechanges et outillage. Poids total, en ordre de marche réglementaire : 20 kgr. 300. »
The streamlined bicycle (1934)
1 January 1934
Polygoon-Profilti (producer) / Netherlands Institute for Sound and Vision (curator)
Vélo couché (1930 ?)
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Embouchure de la Drôme prise du Rhône au niveau de rochemaure (Juin 1901)
Rochemaure (juin 1901)
En aval de Pont-Saint-Esprit (juin 1902)
Pendant l’Hiver (manège Lyon)
Pendant l’hiver.
Mettre à profit les quelques mois de mauvais temps pendant lesquels la route n’est guère praticable, pour apprendre à monter et se perfectionner au Manège dans l’art de pédaler, n’est pas sot du tout et c’est ce que pensent faire cet hiver bien des personnes qui se trouveront ainsi, dès les premiers beaux jours, aptes aux longues excursions. L’école de cyclitation de la maison Singer, 5, rue Vendôme, à Lyon, dirigée avec tant de tact et de compétence par un excellent professeur, continuera donc à être cet hiver le rendez-vous des élèves de la meilleure société. Les personnes âgées, les (...)
PFAUENINSEL UND GLIENICKE
En 1893, au palais des sports rue de Berri à Paris, des paysages étaient peints sur les murs de ce manège de cyclitation pour représenter la grande route.
Walter Benjamin dans « Enfance berlinoise » décrit son apprentissage du vélo propre à cette époque.
De Paris à Lannemezan, 1896 (Alcide Bouzigues)
« Me voilà donc à Tours cette fois. Je fus frappé de l’aspect imposant de la ville. Elle s’offrait à moi dans un panorama délicieux et ce ne fut pas sans une douce émotion que je pénétrai dans ses murs. Il me fallut sur-le-champ traverser un pont magnifique qui allait déboucher à l’entrée de l’une des magnifiques rues de la cité. Ce pont de pierre imposait l’admiration autant par sa longueur et sa largeur que par le mouvement accentué qu’il présentait à cette heure. Il était quatre heures de l’après-midi. En outre d’une ligne de tramway qui le traverse, il était sillonné par une foule nombreuse que le beau (...)
La bicyclette du campeur (1927)
« C’est une bicyclette normale de route à fourche élastique. Le cadre est renforcé par des tubes qui vont du guidon au moyeu arrière et qui permettent aussi de loger le réservoir à pétrole (pour l’alimentation du réchaud) et la bouteille Magondeaux (pour l’éclairage sous la tente). Au-dessus du pédalier : la boîte d’accumulateurs qui alimente les feux de ville (lanterne avant et feu rouge) et le phare. »
La Grosse Routière (Juillet 1900)
" À côté des chevaux pur sang aux lignes si fines existent les gros chevaux de trait qui sillonnent encore les routes en attendant l’ère définitive des « autos ».
Aussi nous semble-t-il utile d’esquisser les points caractéristiques de la Grosse Routière qui est à la jolie machine de course ce que le cheval du fermier est au pur sang. "
Cyclo-tourisme (G. Clément, Février 1922)
« Rien d’étonnant à ce qu’on rencontre peu de cyclo-touristes. Ils ne font pas de bruit, ne sont jamais par groupes très denses, partout à leur heure, et ont tous des itinéraires variés. Ils peuvent circuler par milliers dans une même région sans que cela s’aperçoive beaucoup. »
De la manière de voyager. (1889)
« À mon avis, le touriste doit en emporter le moins possible, sans toutefois se priver du nécessaire sous prétexte de poids. 14 à 15 kilog. peuvent paraître exagérés ; mais ceux qui ont l’habitude des longues routes savent qu’en prévision de mauvais temps mieux vaut se munir en conséquence. »
DE PARIS A VÉLOCIO par Maillane. 1929
DE PARIS A VÉLOCIO par Maillane, Georges Grillot, Le Cycliste
La Journée Vélocio de Saint-Etienne est une belle occasion pour quitter Paris. Pour un peu que l’on s’y prenne comme il faut, elle devient un prétexte de descendre en Provence, terre bénie des cyclotouristes.
C’est pour cette raison que le jeudi 1 août je débarquai de l’express de Paris, dans la bonne ville de Saint-Etienne. J’y connais une foule de gens, tous plus aimables les uns que les autres qui ne manqueraient pas de me retenir aussi, pour ne pas me retarder, je ne demeurai à Saint-Etienne que le strict minimum. Le temps de poser un (...)
Pâques en Provence 1929-1930
« Je le vois encore, coiffé, pour une fois, de sa casquette anglaise, pédalant en sandales sur une machine à pneus ballons, grande nouveauté de l’époque. M. de Vivie, malgré les éléments déchaînés, nous fit néanmoins parcourir une centaine de kilomètres en cinq heures, mais nous déclara, à Orange, qu’il lui paraissait impossible d’atteindre, le soir même, la Sainte-Beaume, qu’il renonçait même à pousser jusque-là. »
La traversée du Massif des Ecrins-Pelvoux est-elle possible avec une bicyclette ?
Le massif des Ecrins-Pelvoux, formidable bastion de roc fauve et de glace, hérissé de pics aux noms prestigieux, n’est traversé par aucune route carrossable. Quelques-unes, à la faveur d’une vallée, s’insinuent jusqu’au cœur de la forteresse, aucune n’arrive à la franchir. Cet énorme quadrilatère dont les tours d’angles sont Bourg-d’Oisans, Briançon, Embrun et Gap, présente, pourtant quelques points vulnérables, où, un jour peut-être, la bicyclette arrivera à passer. Hâtons-nous de dire que l’exploit ne sera pas facile.
DANS LES ALPES avec machine à deux développements (1900)
Berger, « Dans les Alpes (avec une machine à 2 développements) », Le Cycliste, 1900, P. 45-51, p.72-76, p.88-94, Source Archives départementales de la Loire cote PER1328_7
J’avais fait dans le cours des années précédentes de nombreuses excursions dans les Alpes dont je suis proche voisin ; mais, malgré la beauté des paysages traversés, j’ai toujours trouvé fatigantes et fastidieuses les longues et dures montées que la plupart du temps, il faut gravir à pied en poussant sa machine lorsque celle-ci est munie d’un développement trop fort et plutôt approprié aux pays plats, ce qui était le cas des machines (...)
Le grand Meaulnes (1913)
« Du haut des côtes, descendre et s’enfoncer dans le creux des paysages ; découvrir comme à coups d’ailes les lointains de la route qui s’écartent et fleurissent à votre approche, traverser un village dans l’espace d’un instant et l’emporter tout entier d’un coup d’œil... En rêve seulement j’avais connu jusque-là course aussi charmante, aussi légère. Les côtes même me trouvaient plein d’entrain. Car c’était, il faut le dire, le chemin du pays de Meaulnes que je buvais ainsi. (...)
The fatest bicycle Rider in the world
Turning the tables on Jacquelin, the french idol Paris
The hardest fought match race of my career, Agen France
Sydney Taylor
Winning the name Major
CONCOURS DE BICYCLETTES DE TOURISME (1902)
« Le jour de l’épreuve était précisément celui où les 23 communes qui ont des moutons sur la montagne du Tourmalet envoient des hommes chargés de chasser ces bêtes des pâturages et de les rassembler sur la route, où on les emmène en troupeaux. C’est ce qu’on appelle la descente des moutons ! »
Tourmalet 1902
CONCOURS DE BICYCLETTES DE TOURISME (1902)
CONCOURS DE BICYCLETTES DE TOURISME (1902)" class="img_article" width="" height="" style="max-width:2000px !important;" />« Il va, sans se presser, cherchant à tâtons les bornes kilométriques sous la neige, notant les pentes, observant les cotes au moyen de son petit baromètre portatif, et ce n’est qu’à 1 heure de l’après-midi, après être resté 7 heures en route et 5 heures à micorps dans la neige mouillée, qu’il arrive à Sainte-Marie pour se sécher sommairement. »
Les sentiers cyclables des Landes d’Arcachon à Léon
Depuis très longtemps, les résiniers de la forêt des Landes, de même que les fonctionnaires des Eaux et Forêts, vaquent à leurs occupations à bicyclette. Il semblerait que le sol, presque exclusivement sablonneux de cette région, doive mal se prêter à ce mode de locomotion. Il n’en est rien dans les endroits où les aiguilles de pins ont formé, en s’accumulant, un épais tapis. Là où ce tapis ne s’est pas formé naturellement, c’est-à-dire partout où les arbres sont jeunes, il a fallu y suppléer par l’apport de ces mêmes aiguilles, d’herbes, de genêts séchés, voire de paille, d’où, sans doute, leur nom de « sentiers paillés ».
Véloce-voie
« Un cycliste qui n’a pas des idées ordinaires, c’est celui qui se cache sous le modeste pseudonyme de Pne. J’ai lu, nous écrit-il, dans un des derniers numéros de la Science Illustrée, un article vélocipédique dans lequel il était question d’un projet de « véloce-voie » sur le bord de certaines routes. J’avais déjà eu une idée à peu près semblable : c’était de faire une voie véloçable sur le futur pont de la Manche ou sur ce qui le remplacera pour aller de France en Angleterre, la dépense serait vite rémunérée par un droit de péage, etc., etc..
Si nous attendions que le pont soit construit, o aimable correspondant ! (...)
Voies cyclables aériennes couvertes (1893)
Un projet de voies cyclables aériennes couvertes en 1893 dans Le Cycle.
Cycle paths (1898)
Terront
Charles Terront
Ma course Paris-Brest (Les mémoires de Terront, 1893)
« Jiel-laval venait de passer 41 minutes avant moi. La foule à Brest était si compacte que je crus être obligé de descendre de machine et que je fus, malgré l’envie de repartir sans m’arrêter, contraint d’attendre cinq minutes qu’on me servit un bouillon et qu’on fit s’écarter pour me laisser le passage, la cohue qui me pressait de toutes parts. »
Le championnat de France de 1888, dernier bicycle et première bicyclette !
« La chaîne surtout avait mon antipathie. »
De l’idée de rééditer d’Espinassous
« Bien entendu, je ne réussissais pas toujours et le col de la Croix-de-Chaubouret ne fut pas pour tous le chemin de Damas des monoïstes comme l’avait qualifié notre regretté collaborateur, M. d’Espinassous, dont nous rééditerons, à la demande de plusieurs abonnés, quelques-uns des attachants récits qui suivirent sa conversion à la poly. »
Un Touriste (mai 1900)
« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours d’une moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »
Forêt de Lente (1900)
« Pousser des cris d’admiration en voyant grimper une automobile n’est pas précisément dans notre caractère »
Verfeuil (1905)
« Ah ! lui dis-je, vous êtes abonné du Cycliste, je ne saurais vous en blâmer. C’est une revue que je prise fort, quoique sa lecture soit parfois dangereuse. L’exemple de M. de Vivie peut être funeste. Sa conception du tourisme est peu ordinaire. Concevriez vous un amateur de peinture visitant un musée au pas gymnastique ? »
Le Col de Dyanne (1904)
« Je viens de faire une excursion en Auvergne : c’est une des plus belles, sans contredit, que le touriste puisse faire dans cette province. »
Rétrodirecte Magnat-Debon
« Rétroïste », Impressions, sensations, réflexions (Octobre 1912)
« Je rétropédale, à présent, par plaisir — et il me semble que je n’ai jamais fait que cela. »
Le rétropédalage (Avril 1903)
« C’est à M. Perrache, ex-capitaine d’artillerie, alias l’homme de la Montagne, que nous devons la nouvelle théorie du rétropédalage. »
Rétropédalage (Mai 1903)
« À quoi riment, me direz-vous, de pareils essais !
À prouver qu’avec la rétro on est maître absolu de son allure : grâce à elle point n’est besoin de s’entraîner pendant trois mois afin de doubler la puissance de son moteur ; enfin on peut, sans se transformer en martyr, au milieu du jour et au cour de l’été, aborder le sourire aux lèvres de dures côtes de montagne. »
Une rétrodirecte au sommet du Mont Ventoux
Une rétrodirecte équipée pour le voyage
Rétrodirecte in situ
La rétrodirecte en action
Pedersen 1906/1938
« Peut-être la photo ci-dessous vous intéressera-t-elle. C’est celle d’un vieux « Dursley Pedersen » avec lequel j’ai franchi le col de l’Iseran en 1908, et le col de Roncevaux (Pyrénées), en 1906. »
Machines et choses nouvelles (Février 1898)
Par Baron de Mauni, Touring Club de France, Février 1898
P. de Vivie nous a exposé en fort bons termes, dans la Revue du mois dernier, le détail d’une bicyclette idéale, telle qu’il la faudrait au touriste.
Sans partager absolument toutes ses idées, (...) lire la suite de l’article
La bicyclette Pedersen (1899)
« À première vue, cette machine diffère tellement des types classiques auxquels notre œil est habitué qu’on serait tenté de se demander si l’inventeur n’a pas surtout cherché à prouver que l’application stricte des principes théoriques conduit à un cadre ridicule. »
La Bicyclette (1885 à 1898)
« Dès la fin de 1885, quelques mois à peine après l’apparition des premières safeties, fut lancé un nouveau type, le rover, qui, tout de suite, s’attira les quolibets de la presse cycliste. »
La bicyclette à moteur (1894)
En 1894, une bicyclette à moteur, qui va lancer déjà bien des débats, car sans pédales c’est aussi la première moto de série, la pétrolette.
Excentricités, utopie et inventions diverses (1898)
« La vélocipédie est, de toutes les découvertes humaines, celle qui semble avoir offert le champ le plus vaste à l’imagination des inventeurs. »
M. A. T. Lane et une bicyclette, Bicycle Club, Montréal, QC, 1885
Avec un bicycle multiplié, qui tenta de concurrencer la bicyclette naissante
REMORQUES
« L’ensemble, y compris la flèche d’attelage, ne pèse que quelques kilogs, mais ce qui est remarquable, c’est que les deux fourches des roues peuvent être très facilement détachées du châssis et l’une d’elles fixée à l’opposé de la flèche d’attelage transformant ainsi le tout en remorque mono-roue.. »
STONISHING BICYCLE EXPERIMENTS Los Angeles Herald 19 June 1899
Enormous Carrying Capacity of a Slenderly Constructed Wheel —Entire Family Could Take an Outing on a Bicycle Built for One
Cyclologistique Hirondelle
Triporteur rétrodirect
Le mécanisme rétrodirect utilisé pour la cyclologistique et permettre de s’arrêter spontanément en montée !
En randonnant (Bouillier)
EN RANDONNANT
J’avais en tête de pousser une pointe vers la mer et cela à grands coups de pédales, avec but de randonnée les Saintes-Marie, en Camargue ; c’est, je crois, ce point de mer le plus rapproché de Saint-Étienne, environ 300 km. D’après mes prévisions, je devais couvrir L’aller-retour dans les 40 heures.
J’avais repéré pour ce raid la fine monture de l’ami A... et je dois à son obligeance d’avoir eu ainsi une machine relativement légère à grand rendement : pneus extra-souples, toiles apparentes, changement Cyclo 3 vitesses, doublé par une deuxième couronne au pédalier. J’enlevai les garde-boue pour (...)
À travers cols
EXTRAIT DE LA COLLECTION « LE CYCLISTE » ANNÉE 1902 (1952, p. 264-265)
Cher Monsieur de Vivie,
Vous me demandez des détails de mon dernier déplacement dans les Alpes. Je serais très heureux de pouvoir vous en fournir, documentés d’heures et de kilomètres, comme vous le désirez. Malheureusement, très habitué à me reposer sur les autres du soin de consulter les bornes et les chronomètres, je n’ai rien de précis sur ce sujet. Cependant, en vous reportant à la carte, vous pourrez juger que les étapes que je vous énumère étaient très ordinaires et devaient me laisser de longues heures d’admiration pour les (...)
Sur la route (1898)
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POUR LA PETITE HISTOIRE DE LA ROUTE DU PARPAILLON
« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »
Merveille
La machine à pleurésie (1900)
« Nous voici au col. Savez-vous bien ce qui vous attend maintenant ? 17 kilomètres de descente dure continue : pente générale 6,5 %. Comment allez-vous avaler ce gros morceau ?
Hélas ! vous n’avez qu’un frein et il est à contre-pédale. Il vous faut donc, à tout prix, pour l’actionner en permanence, vous condamner a l’immobilité la plus complète pendant près d’une heure entière. »
Bicyclettes à roue libre (Octobre 1899)
« Mais, au fait, qu’est-ce donc qu’une bicyclette à roue libre et pourquoi avons-nous tardé si longtemps à en reconnaître les avantages puisqu’elle est tellement supérieure aux autres ? »
Vélo-chronique forézienne (Octobre 1899)
« franchement les expressions me manquent pour définir l’ivresse de se sentir glisser à grande allure sur une pente, sans tricoter des jambes comme un polichinelle en délire »
Les lévocyclettes
« Si je risque ce néologisme, c’est que je n’en trouve pas de plus simple pour désigner d’un mot « les bicyclettes à entraînement semi-circulaire alternatif et à roue libre actionnées par des leviers » . »
Où en est la lévocyclette ?
À ceux de nos camarades qu’intéresse particulièrement la question des bicyclettes à levier et qui demandent, avec plus d’insistance que jamais, où elle en est, je voudrais faire, comme l’année dernière à pareille époque, une courte réponse collective.
Chalets du Cycle
Quelques archives à propos de ce lieu huppé du Paris Fin de Cycle.
La définition juridique de la bicyclette (Mars 1896)
« Le sage esprit qui dirige la rédaction de notre Revue a mis au concours il y a deux mois une question toute pleine d’épines, mais toute chargée aussi d’enseignements : la définition de la bicyclette au point de vue juridique. Il s’agit, en d’autres termes, de définir l’être nouveau qu’est dans la circulation des rues et des routes le cycliste, de telle façon qu’on déduise de cette définition les droits qui lui appartiennent et les devoirs qui lui incombent. »
Émile Zola
CHRONIQUE DU PASSÉ 25 octobre 1890
« Et puisque j’en suis à la marine, je ne veux pas la quitter sans dire un mot du vélocipède nautique de M. Rousseau, qui a été dernièrement expérimenté à Marseille, et avec le plus grand succès. Cet appareil est un tricycle dont les roues, en feuilles métalliques, ont la forme de lentilles et sont creuses. Il va sans dire que des palettes sont adaptées aux endroits convenables et servent à la propulsion. Ce véloce est, paraît-il, inchavirable et insubmersible ; un journal sportif en conseille l’usage aux marins et pour un peu prédirait la substitution de semblables machines, légères et maniables, aux cuirassés de haut bord... »
Bicyclette pliante (1896)
Les précurseurs de la bicyclette pliante (1898)
« Nous avons eu l’occasion, il y a quelque temps, de rechercher quels pouvaient bien être les véritables inventeurs de la bicyclette pliante, un certain nombre de constructeurs se disputant la priorité à ce sujet et faisant naturellement d’autant plus de musique que leurs prétentions étaient moins fondées. »