Vélotextes
De la cyclo-lecture
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Ce site propose des traces,
des récits
à propos
de la reine bicyclette.
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Grande Traversée du Massif Central
















































Mucha
Sur la route (1898)
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(2019)
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Cinq enfants et une bicyclette, vers 1890
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Sydney Taylor
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Le Cycliste et l’Œuvre de Vélocio (1936)
« Durant quarante-quatre années, sous la plume de son fondateur, le « Cycliste » n’a cessé de mettre en valeur les bienfaits du Cyclotourisme, les joies immenses que la « Petite Reine » nous permet de goûter en communion avec la nature et surtout de préciser combien ils sont accessibles à tous et à toutes, humbles ou puissants.
Le « Cycliste », c’est l’historique du Cyclotourisme en France ; c’est aussi l’apostolat de Velocio. »
Cartes Routières Vélocipédiques (1892)
« Incontestablement, si l’on pouvait emporter avec soi le profil de toutes les routes véloçables de France, on pourrait se permettre toutes les fantaisies et modifier son itinéraire à volonté... à condition de se faire suivre par quelques wagons-poste où tous ces profils, classés et numérotés, seraient empilés. »
CARTES ROUTIÈRES (1892)
« Pouvoir mesurer facilement et rapidement les déclivités du sol est la condition qui s’impose tout d’abord, et je vais montrer ici comment on peut, pour cet objet, se servir de sa propre bicyclette, sans avoir l’embarras de traîner avec soi un déclivomètre quelconque à niveau, dont l’emploi est passablement incommode. »
De Saint-Étienne à Chambéry en vélocipède (1887)
« Quoiqu’il en soit, en nous mettant à six, nous arrivions à comprendre que cela signifiait, à peu de chose près : quand viendrez-vous à Chambéry en vélocipède ? »
Le 1er mai (1895)
« En vérité, je me suis cru, un instant, revenu au bon vieux temps, à cette époque bénie où à dix, douze, et jusqu’à vingt amis (il n’y avait pas à cette époque quarante cyclistes à Saint-Étienne) au plus nous excursionnions à qui mieux mieux, où chaque dimanche nous retrouvait, joyeux et enthousiastes, prêts dès l’aube pour de nouvelles conquêtes ; temps heureux qui n’est cependant pas encore bien loin de nous,... »
Embouchure de la Drôme prise du Rhône au niveau de rochemaure (Juin 1901)
Rochemaure (juin 1901)
En aval de Pont-Saint-Esprit (juin 1902)
France – Suisse – Italie
« Il paraît que je fais des choses tellement extraordinaires que l’illustre Tartarin ne sera bientôt, à côté de moi, qu’un tout petit garçon et que les esprits sensés refusent tout simplement de croire à la véracité de mes récits de voyage. »
MONT-BLANC, SUISSE, JURA (1899)
« Pour peu que je continue — et j’en ai grande envie — à parcourir à bicyclette plaines et montagnes, je pourrai bientôt me décorer du titre de cyclotouriste professionnel.
Est-ce le désir de démontrer, d’une façon irréfutable, par la pratique, les avantages des bicyclettes à plusieurs développements ? est-ce le plaisir de voir des régions nouvelles où les cyclistes ne fréquentent guère ? est-ce l’ivresse des descentes à folle vitesse ou la satisfaction de surmonter les obstacles que la nature nous oppose ! »
Un raid de 600 km à bicyclette (1900)
« Est-ce du tourisme, est-ce du sport, ou bien est-ce simplement un peu fou, que d’aller de Saint-Étienne à Marseille et en revenir en deux jours et demi ?
Ce sera ce que l’on voudra, mais, ce faisant, je me suis fourni une preuve dont j’avais besoin, en faveur des bicyclettes polymultipliées et de l’alimentation strictement végétarienne. »
Roue trop libre (1899)
« Réchauffer son moyeu sur un petit feu de brindilles de bois sur le bord de la route et l’on sera sauvé pendant au moins trois kilomètres. »
1947
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La routière de M. de Vivie (1902)
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Stèle Vélocio
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Pavezin 1929
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Pavezin 1929
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5 jours en Montagne (1909)
« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
Excursion de Pâques (596 kilomètres) (1901)

« Inutile de conclure, n’est-ce pas, en faveur de la bicyclette, comme mode de locomotion économique et en faveur du régime végétarien comme source d’énergie et d’endurance ? »
Mon premier janvier 1903
« J’ai l’habitude de m’offrir pour mes étrennes une ballade d’au moins 100 kilomètres. »
La Mure Col d’Ornon (1902)
« Un petit berger, à qui j’ai donné quelques allumettes pour allumer un peu de feu et s’y réchauffer m’apprend qu’il passe très souvent des cyclistes au col d’Ornon et il examine ma bicyclette d’un air entendu ; il n’en a jamais vue de pareille, dit-il. Je lui recommande de ne pas incendier les maigres arbustes qui croissent péniblement à cette altitude de 1.330 mètres »
Pentecôte au Ventoux 1929
« Le Ventoux est un gros morceau, difficile à avaler. Je le savais, je l’ai écrit maintes fois, et je l’ai trouvé, ce dimanche de Pentecôte, encore plus coriace que je ne m’y attendais. »
Lettre de Vélocio à Grillot au sujet du Parpaillon

Cheval de renfort (1919)
« C’est un fait exprès. Depuis l’Armistice il ne s’est presque pas passé de jour que je ne reçoive des demandes de renseignements à propos de bicyclettes à moteur, de motorettes, de moteur adjuvant, de roue motrice... bref, de ce petit cheval de renfort qui m’intéressait si fort, moi-même, il y a quelque douze ans. On a donc toujours soif de grand air, c’est sur ; mais est-ce que, par hasard, on aurait moins soif de sain exercice ? L’un ne devrait pourtant pas aller sans l’autre. C’est ce que pensent mes correspondants qui ne veulent pas un moteur effectuant tout le travail, mais qui seraient bien aises (...)
Quels sentiments éprouvez-vous après une grande journée passée sur votre selle ? (1920)
« Un abonné du Cycliste nous demande de poser aux lecteurs cette question de psychologie cycliste :
Quels sentiments éprouvez-vous après une grande journée passée sur votre selle ? »
La 8e Journée Vélocio (1929, Extraits)
« La Journée Vélocio a été, pour moi, cette année, un éblouissement, comme une poule qui, ayant couvé un œuf de paon, s’émerveillerait devant l’éclatant plumage de son poussin, je fus, du matin au soir, médusé par l’extraordinaire développement de nos modestes meetings d’autrefois. Nous avions été déjà 300 cycle touristes au dernier meeting du printemps à Chavanay ; au meeting d’été, ce 4 août, nous fûmes plus du double, et l’on a compté, au départ de l’épreuve qui caractérise la Journée Vélocio, 207 parlants, dont le plus jeune avait 8 ans et le plus âgé 77 ans. »
De l’idée de rééditer d’Espinassous
« Bien entendu, je ne réussissais pas toujours et le col de la Croix-de-Chaubouret ne fut pas pour tous le chemin de Damas des monoïstes comme l’avait qualifié notre regretté collaborateur, M. d’Espinassous, dont nous rééditerons, à la demande de plusieurs abonnés, quelques-uns des attachants récits qui suivirent sa conversion à la poly. »
Un Touriste (mai 1900)

« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours d’une moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »
Forêt de Lente (1900)

« Pousser des cris d’admiration en voyant grimper une automobile n’est pas précisément dans notre caractère »
Verfeuil (1905)
« Ah ! lui dis-je, vous êtes abonné du Cycliste, je ne saurais vous en blâmer. C’est une revue que je prise fort, quoique sa lecture soit parfois dangereuse. L’exemple de M. de Vivie peut être funeste. Sa conception du tourisme est peu ordinaire. Concevriez vous un amateur de peinture visitant un musée au pas gymnastique ? »
La bicyclette du campeur (1927)

« C’est une bicyclette normale de route à fourche élastique. Le cadre est renforcé par des tubes qui vont du guidon au moyeu arrière et qui permettent aussi de loger le réservoir à pétrole (pour l’alimentation du réchaud) et la bouteille Magondeaux (pour l’éclairage sous la tente). Au-dessus du pédalier : la boîte d’accumulateurs qui alimente les feux de ville (lanterne avant et feu rouge) et le phare. »
Excursion de montagne (1892)

Voici une représentation en bande dessinée de la technique du fagot des premiers cyclotouristes !
Lacker, Le Cycle, 1892, Source Ville de Paris / BTV Germaine Tillion
La Grosse Routière (Juillet 1900)

" À côté des chevaux pur sang aux lignes si fines existent les gros chevaux de trait qui sillonnent encore les routes en attendant l’ère définitive des « autos ».
Aussi nous semble-t-il utile d’esquisser les points caractéristiques de la Grosse Routière qui est à la jolie machine de course ce que le cheval du fermier est au pur sang. "
Cyclo-tourisme (G. Clément, Février 1922)
« Rien d’étonnant à ce qu’on rencontre peu de cyclo-touristes. Ils ne font pas de bruit, ne sont jamais par groupes très denses, partout à leur heure, et ont tous des itinéraires variés. Ils peuvent circuler par milliers dans une même région sans que cela s’aperçoive beaucoup. »
De la manière de voyager. (1889)

« À mon avis, le touriste doit en emporter le moins possible, sans toutefois se priver du nécessaire sous prétexte de poids. 14 à 15 kilog. peuvent paraître exagérés ; mais ceux qui ont l’habitude des longues routes savent qu’en prévision de mauvais temps mieux vaut se munir en conséquence. »
Frank Patterson (1871-1952)

Six décennies d’illustrations (dans Cycling, the CTC Gazette...)
POUR LA PETITE HISTOIRE LA ROUTE DU PARPAILLON
« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »
Excursion du 15 juin (1902)
« Ah ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse !
Mais... là n’est pas la question. »
Au col du Rousset (1907)
« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
Tout le long, le long de la Dordogne... (1938)

« Ce qui n’empêche que la vallée de la Dordogne continue à être bien amusante à descendre à vélo..., surtout à partir de Bort, car ce n’est pas sur une route macadamisée que nous roulons, mais sur un vieux chemin herbeux, moussu, pas entretenu, bordé de fougères et qui s’enfonce sous les tunnels formés par la ramure des hêtres, des châtaigniers et des ormes. »
Cycle paths (1898)










Essai de goudronnage à Monaco (1902)

Circulation à Amsterdam entre 1907 et 1937

Parking (1914)

pistes cyclables (1925)
Et pour conclure, voici une suggestion. Ne pourrait-on pas doter ces vallées si pittoresques, et encore peu fréquentées, de pistes cyclables, qui permettraient aux cyclotouristes de les visiter loin du bruit des moteurs et de la poussière des routes ?
La Bicyclette (1885 à 1898)

« Dès la fin de 1885, quelques mois à peine après l’apparition des premières safeties, fut lancé un nouveau type, le rover, qui, tout de suite, s’attira les quolibets de la presse cycliste. »
Une idée (1888)

« — Pourquoi ne voit-on sur nos grandes places publiques, à Bellecour par exemple, à côté des voitures à chèvres ou à poneys, des tricycles spécialement construits pour promener les jeunes enfants ?
La machine ne serait pas difficile à imaginer. »
La bicyclette à moteur (1894)

En 1894, une bicyclette à moteur, qui va lancer déjà bien des débats, car sans pédales c’est aussi la première moto de série, la pétrolette.
Excentricités, utopie et inventions diverses (1898)

« La vélocipédie est, de toutes les découvertes humaines, celle qui semble avoir offert le champ le plus vaste à l’imagination des inventeurs. »
Albert RAIMOND 1885-1953
« Compagnon et disciple de Velocio, c’est auprès de lui, que se développa sa foi dans le dérailleur. Il fut du trio qui créa, un jour de 1922, la Journée Velocio ; pendant des années, le pique-nique dans la clairière, une initiative à lui, fut, financièrement et matériellement pris en charge par lui seul, insistant pour qu’il ne soit jamais fait allusion à la chose. Ainsi nombreux furent les cyclos qui ignorèrent toujours qu’ils furent les invités personnels d’Albert Raimond. C’est également sur son initiative et à ses frais que furent réalisées les plaques à la mémoire de Velocio, à Pernes et au sommet du Ventoux. Il participa aussi très largement à la stèle du Col du Grand-Bois.
Enfin, c’est à lui, à lui seul, à sa ténacité, à sa générosité inépuisable qu’en 1932, le « Cycliste », dont il supporta sept années durant un inévitable déficit financier, dut d’avoir pu prendre un second départ et être encore présent plus de trente-cinq ans après. »
Le Chemineau (Panel)

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Une « 12 VITESSES » en marche (1906)
« On ne peut vraiment plus dire que le cyclotourisme se meurt, et l’aimable conteur que fut, pour les lecteurs du « Cycliste », que sera encore je l’espère M. d’Espinassous, ne pourrait plus traverser nos grands bois sans voir l’ombre d’un cyclotouriste, comme il s’en plaignit il y a quelques années. »
Petite vitesse ! (1906)
« Nombre de maisons, en effet, par indifférence, incompréhension ou ignorance des besoins du touriste à bicyclette restent cantonnées dans la vieille formule : un cadre, des roues, un guidon. Elles ne possèdent pas le nouveau modèle avec changement de vitesse, système dont nos Concours ont mis en lumière l’indispensabilité, et font tout, par suite, pour en détourner l’acheteur. »
ILS Y VIENNENT (Juillet 1911)
« Des flots d’encre avaient coulé, avant la course, pour savoir si le changement de vitesse s’imposait sur les machines de course. »
The streamlined bicycle (1934)

1 January 1934
Polygoon-Profilti (producer) / Netherlands Institute for Sound and Vision (curator)
Vélo couché (1930 ?)

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vélo horizontal (Vélocio 1913)
« Cette bicyclette possédait d’autres qualités encore, à en croire le prospectus ; elle en avait trop, elle en mourut, l’excès en tout est un défaut. »
Vélo horizontal 1906

Francis Faure (1933)

Francis Faure, 45km 055 dans l’heure au Parc des Princes sur cette machine.
Rétrodirecte Magnat-Debon

« Rétroïste », Impressions, sensations, réflexions (Octobre 1912)
« Je rétropédale, à présent, par plaisir — et il me semble que je n’ai jamais fait que cela. »
Le rétropédalage (Avril 1903)

« C’est à M. Perrache, ex-capitaine d’artillerie, alias l’homme de la Montagne, que nous devons la nouvelle théorie du rétropédalage. »
Rétropédalage (Mai 1903)
« À quoi riment, me direz-vous, de pareils essais !
À prouver qu’avec la rétro on est maître absolu de son allure : grâce à elle point n’est besoin de s’entraîner pendant trois mois afin de doubler la puissance de son moteur ; enfin on peut, sans se transformer en martyr, au milieu du jour et au cour de l’été, aborder le sourire aux lèvres de dures côtes de montagne. »
Tandem rétrodirect
Une rétrodirecte au sommet du Mont-Ventoux
Une rétrodirecte équipée pour le voyage
Rétrodirecte in situ
La rétrodirecte en action
Pedersen 1906/1938

« Peut-être la photo ci-dessous vous intéressera-t-elle. C’est celle d’un vieux « Dursley Pedersen » avec lequel j’ai franchi le col de l’Iseran en 1908, et le col de Roncevaux (Pyrénées), en 1906. »
Machines et choses nouvelles (Février 1898)
Par Baron de Mauni, Touring Club de France, Février 1898
P. de Vivie nous a exposé en fort bons termes, dans la Revue du mois dernier, le détail d’une bicyclette idéale, telle qu’il la faudrait au touriste.
Sans partager absolument toutes ses idées, (...) lire la suite de l’article
La bicyclette Pedersen (1899)

« À première vue, cette machine diffère tellement des types classiques auxquels notre œil est habitué qu’on serait tenté de se demander si l’inventeur n’a pas surtout cherché à prouver que l’application stricte des principes théoriques conduit à un cadre ridicule. »
Joseph and Elizabeth Pennell
Kazimierz Nowak
Ferdynand Budicki
William Reyman (1897-1900)
Édouard Goujon à Varsovie (1896)
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La définition juridique de la bicyclette (Mars 1896)
« Le sage esprit qui dirige la rédaction de notre Revue a mis au concours il y a deux mois une question toute pleine d’épines, mais toute chargée aussi d’enseignements : la définition de la bicyclette au point de vue juridique. Il s’agit, en d’autres termes, de définir l’être nouveau qu’est dans la circulation des rues et des routes le cycliste, de telle façon qu’on déduise de cette définition les droits qui lui appartiennent et les devoirs qui lui incombent. »
Émile Zola

CHRONIQUE DU PASSÉ 25 octobre 1890
« Et puisque j’en suis à la marine, je ne veux pas la quitter sans dire un mot du vélocipède nautique de M. Rousseau, qui a été dernièrement expérimenté à Marseille, et avec le plus grand succès. Cet appareil est un tricycle dont les roues, en feuilles métalliques, ont la forme de lentilles et sont creuses. Il va sans dire que des palettes sont adaptées aux endroits convenables et servent à la propulsion. Ce véloce est, paraît-il, inchavirable et insubmersible ; un journal sportif en conseille l’usage aux marins et pour un peu prédirait la substitution de semblables machines, légères et maniables, aux cuirassés de haut bord... »
The pillion-bicycle (1875)

Dix ans après ce dessin de passagères assises en amazone, dérivé de pratiques équestres, la bicyclette de sécurité produite en série (1885) va commencer à révolutionner la mobilité et l’habillement des femmes (d’abord des classes aisées) des sociétés industrielles.
liberté
« Telle est la nouvelle liberté, la nouvelle liberté d’inspiration, que permet l’usage de la bicyclette. Le vélo, c’est une écriture, une écriture libre souvent, voire sauvage - expérience d’écriture automatique, surréalisme en acte, ou, au contraire, plus élaborée et systématique, presque expérimentale, à travers les lieux préalablement sélectionnés par le goût raffiné des érudits. »
Marc augé, Eloge de la bicyclette, Payot et Rivages, 2008
Sur la route
Pontoise, 1897
tandem mixte
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Camp and Cycle in Yellowstone Park (1898)
The Buffalo Soldiers of the 25th Infantry Regiment Bicycle Corps (1896-1897)
STONISHING BICYCLE EXPERIMENTS Los Angeles Herald 19 June 1899

Enormous Carrying Capacity of a Slenderly Constructed Wheel —Entire Family Could Take an Outing on a Bicycle Built for One
Cyclologistique Hirondelle

Triporteur rétrodirect

Le mécanisme rétrodirect utilisé pour la cyclologistique et permettre de s’arrêter spontanément en montée !
Remorque

Merveille

La machine à pleurésie (1900)
« Nous voici au col. Savez-vous bien ce qui vous attend maintenant ? 17 kilomètres de descente dure continue : pente générale 6,5 %. Comment allez-vous avaler ce gros morceau ?
Hélas ! vous n’avez qu’un frein et il est à contre-pédale. Il vous faut donc, à tout prix, pour l’actionner en permanence, vous condamner a l’immobilité la plus complète pendant près d’une heure entière. »
Bicyclettes à roue libre (Octobre 1899)
« Mais, au fait, qu’est-ce donc qu’une bicyclette à roue libre et pourquoi avons-nous tardé si longtemps à en reconnaître les avantages puisqu’elle est tellement supérieure aux autres ? »
Vélo-chronique forézienne (Octobre 1899)
« franchement les expressions me manquent pour définir l’ivresse de se sentir glisser à grande allure sur une pente, sans tricoter des jambes comme un polichinelle en délire »
Bicyclette pliante (1896)

Les précurseurs de la bicyclette pliante (1898)
« Nous avons eu l’occasion, il y a quelque temps, de rechercher quels pouvaient bien être les véritables inventeurs de la bicyclette pliante, un certain nombre de constructeurs se disputant la priorité à ce sujet et faisant naturellement d’autant plus de musique que leurs prétentions étaient moins fondées. »