Vélotextes
De la cyclo-lecture
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Ce site propose des traces,
des récits
à propos
de la reine bicyclette.
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Montée Vélocio 2023
Cartes Routières Vélocipédiques (1892)
« Incontestablement, si l’on pouvait emporter avec soi le profil de toutes les routes véloçables de France, on pourrait se permettre toutes les fantaisies et modifier son itinéraire à volonté... à condition de se faire suivre par quelques wagons-poste où tous ces profils, classés et numérotés, seraient empilés. »
CARTES ROUTIÈRES (1892)
« Pouvoir mesurer facilement et rapidement les déclivités du sol est la condition qui s’impose tout d’abord, et je vais montrer ici comment on peut, pour cet objet, se servir de sa propre bicyclette, sans avoir l’embarras de traîner avec soi un déclivomètre quelconque à niveau, dont l’emploi est passablement incommode. »
De Saint-Étienne à Chambéry en vélocipède (1887)
« Quoiqu’il en soit, en nous mettant à six, nous arrivions à comprendre que cela signifiait, à peu de chose près : quand viendrez-vous à Chambéry en vélocipède ? »
Le 1er mai (1895)
« En vérité, je me suis cru, un instant, revenu au bon vieux temps, à cette époque bénie où à dix, douze, et jusqu’à vingt amis (il n’y avait pas à cette époque quarante cyclistes à Saint-Étienne) au plus nous excursionnions à qui mieux mieux, où chaque dimanche nous retrouvait, joyeux et enthousiastes, prêts dès l’aube pour de nouvelles conquêtes ; temps heureux qui n’est cependant pas encore bien loin de nous,... »
PROMENADES ET EXCURSIONS (1889)
« Cette histoire nous revenant à la mémoire, nous n’étions pas sans éprouver une certaine inquiétude en nous approchant de ce bourg à superstitions et nous nous demandions si on n’allait pas nous prendre pour des esprits. »
1947
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Vélocio aux vieilles gloires
La routière de M. de Vivie (1902)
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Stèle Vélocio
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Pavezin 1929
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France – Suisse – Italie
« Il paraît que je fais des choses tellement extraordinaires que l’illustre Tartarin ne sera bientôt, à côté de moi, qu’un tout petit garçon et que les esprits sensés refusent tout simplement de croire à la véracité de mes récits de voyage. »
MONT-BLANC, SUISSE, JURA (1899)
« Pour peu que je continue — et j’en ai grande envie — à parcourir à bicyclette plaines et montagnes, je pourrai bientôt me décorer du titre de cyclotouriste professionnel.
Est-ce le désir de démontrer, d’une façon irréfutable, par la pratique, les avantages des bicyclettes à plusieurs développements ? est-ce le plaisir de voir des régions nouvelles où les cyclistes ne fréquentent guère ? est-ce l’ivresse des descentes à folle vitesse ou la satisfaction de surmonter les obstacles que la nature nous oppose ! »
Un raid de 600 km à bicyclette (1900)
« Est-ce du tourisme, est-ce du sport, ou bien est-ce simplement un peu fou, que d’aller de Saint-Étienne à Marseille et en revenir en deux jours et demi ?
Ce sera ce que l’on voudra, mais, ce faisant, je me suis fourni une preuve dont j’avais besoin, en faveur des bicyclettes polymultipliées et de l’alimentation strictement végétarienne. »
Roue trop libre (1899)
« Réchauffer son moyeu sur un petit feu de brindilles de bois sur le bord de la route et l’on sera sauvé pendant au moins trois kilomètres. »
Festival du Carnet de voyage de Clermont-Ferrand 2023
Quelques planches de reportages dessinés
À une exposition virtuelle
Excursion de montagne (1892)
Protestation, par O’Galop (1895) / et autres planches
5 jours en Montagne (1909)
« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
Luchon Bayonne (mars 1910)
En définitive, les coureurs du Tour de France usent d’un système de changement de vitesse dont nous usâmes autrefois, en 1888. La roue dentée étant fixée à la manivelle par trois boulons ou par un encastrement nous la remplacions en quelques minutes.
Ce système a cela d’excellent qu’il évite les résistances supplémentaires dont tous les systèmes de polymultiplication en marche sont plus ou moins affligés ; mais, il ne peut convenir qu’à des jeunes gens habiles à manier clef anglaise et tournevis et ne craignant pas de se salir les doigts.
Excursion de Pâques (596 kilomètres) (1901)

« Inutile de conclure, n’est-ce pas, en faveur de la bicyclette, comme mode de locomotion économique et en faveur du régime végétarien comme source d’énergie et d’endurance ? »
Mon premier janvier 1903
« J’ai l’habitude de m’offrir pour mes étrennes une ballade d’au moins 100 kilomètres. »
Promenade de santé (mai 1914)
Paul de Vivie alias Vélocio, Promenade de santé, Le Cycliste, Mai 1914, p.130-134, Source Archives départementales de la Loire cote IJ871/3
Pour la fête de la Pentecôte, j’avais deux projets : vent du sud, je partais pour Alésia ; vent du nord, j’allais faire les gorges de la Nesque. Le vent souffla du nord et je partis à 2 heures et demie, en compagnie de Thorsonnax, qui s’en allait photographier le Vercors sous toutes ses faces, car ce randonneur est doublé d’un chevalier de la plaque sensible. Je partis aussi avec une mentalité toute nouvelle, que je m’efforçai, en grimpant à 8 ou 9 l’heure au col (...)
Mon 14 juillet (1923)
Mon 14 juillet, Vélocio, Le Cycliste, Sept.-Oct. 1923, p.89-92, Archives départementales de la Loire cote IJ871/4
Pour cette fois, je l’avoue, le soleil et le siroco ont eu raison de ma ténacité et j’ai dû m’arrêter à 18 heures, ayant déjà tourné le dos au but que je m’étais proposé. N’avais-je pas formé le projet présomptueux d’aller, le 14 juillet, coucher à Embrun, pour, le lendemain, passer de bonne heure le Lautaret et redescendre ensuite à Grenoble d’où quelque train de nuit m’aurait rapatrié ! Ce parcours, plus Grenoble-Givors, m’avait servi de terrain d’expérience pour une de ces étapes de 40 heures (...)
Pentecôte au Ventoux 1929
« Le Ventoux est un gros morceau, difficile à avaler. Je le savais, je l’ai écrit maintes fois, et je l’ai trouvé, ce dimanche de Pentecôte, encore plus coriace que je ne m’y attendais. »
Lettre de Vélocio à Grillot au sujet du Parpaillon

Cheval de renfort (1919)
« C’est un fait exprès. Depuis l’Armistice il ne s’est presque pas passé de jour que je ne reçoive des demandes de renseignements à propos de bicyclettes à moteur, de motorettes, de moteur adjuvant, de roue motrice... bref, de ce petit cheval de renfort qui m’intéressait si fort, moi-même, il y a quelque douze ans. On a donc toujours soif de grand air, c’est sur ; mais est-ce que, par hasard, on aurait moins soif de sain exercice ? L’un ne devrait pourtant pas aller sans l’autre. C’est ce que pensent mes correspondants qui ne veulent pas un moteur effectuant tout le travail, mais qui seraient bien aises (...)
De l’idée de rééditer d’Espinassous
« Bien entendu, je ne réussissais pas toujours et le col de la Croix-de-Chaubouret ne fut pas pour tous le chemin de Damas des monoïstes comme l’avait qualifié notre regretté collaborateur, M. d’Espinassous, dont nous rééditerons, à la demande de plusieurs abonnés, quelques-uns des attachants récits qui suivirent sa conversion à la poly. »
Un Touriste (mai 1900)

« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours d’une moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »
Forêt de Lente (1900)

« Pousser des cris d’admiration en voyant grimper une automobile n’est pas précisément dans notre caractère »
Verfeuil (1905)
« Ah ! lui dis-je, vous êtes abonné du Cycliste, je ne saurais vous en blâmer. C’est une revue que je prise fort, quoique sa lecture soit parfois dangereuse. L’exemple de M. de Vivie peut être funeste. Sa conception du tourisme est peu ordinaire. Concevriez vous un amateur de peinture visitant un musée au pas gymnastique ? »
La bicyclette du campeur (1927)

« C’est une bicyclette normale de route à fourche élastique. Le cadre est renforcé par des tubes qui vont du guidon au moyeu arrière et qui permettent aussi de loger le réservoir à pétrole (pour l’alimentation du réchaud) et la bouteille Magondeaux (pour l’éclairage sous la tente). Au-dessus du pédalier : la boîte d’accumulateurs qui alimente les feux de ville (lanterne avant et feu rouge) et le phare. »
La Grosse Routière (Juillet 1900)

" À côté des chevaux pur sang aux lignes si fines existent les gros chevaux de trait qui sillonnent encore les routes en attendant l’ère définitive des « autos ».
Aussi nous semble-t-il utile d’esquisser les points caractéristiques de la Grosse Routière qui est à la jolie machine de course ce que le cheval du fermier est au pur sang. "
Cyclo-tourisme (G. Clément, Février 1922)
« Rien d’étonnant à ce qu’on rencontre peu de cyclo-touristes. Ils ne font pas de bruit, ne sont jamais par groupes très denses, partout à leur heure, et ont tous des itinéraires variés. Ils peuvent circuler par milliers dans une même région sans que cela s’aperçoive beaucoup. »
De la manière de voyager. (1889)

« À mon avis, le touriste doit en emporter le moins possible, sans toutefois se priver du nécessaire sous prétexte de poids. 14 à 15 kilog. peuvent paraître exagérés ; mais ceux qui ont l’habitude des longues routes savent qu’en prévision de mauvais temps mieux vaut se munir en conséquence. »
Le cyclotourisme et la nature (Novembre 1899)
« Dans un pays de réglementation excessive comme le nôtre, il serait plaisant que personne n’eût songé à traçer des règles au cyclo-tourisme. »
À travers cols
EXTRAIT DE LA COLLECTION « LE CYCLISTE » ANNÉE 1902 (1952, p. 264-265)
Cher Monsieur de Vivie,
Vous me demandez des détails de mon dernier déplacement dans les Alpes. Je serais très heureux de pouvoir vous en fournir, documentés d’heures et de kilomètres, comme vous le désirez. Malheureusement, très habitué à me reposer sur les autres du soin de consulter les bornes et les chronomètres, je n’ai rien de précis sur ce sujet. Cependant, en vous reportant à la carte, vous pourrez juger que les étapes que je vous énumère étaient très ordinaires et devaient me laisser de longues heures d’admiration pour les (...)
POUR LA PETITE HISTOIRE LA ROUTE DU PARPAILLON
« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »
Excursion du 15 juin (1902)
« Ah ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse !
Mais... là n’est pas la question. »
Au col du Rousset (1907)
« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
Tout le long, le long de la Dordogne... (1938)

« Ce qui n’empêche que la vallée de la Dordogne continue à être bien amusante à descendre à vélo..., surtout à partir de Bort, car ce n’est pas sur une route macadamisée que nous roulons, mais sur un vieux chemin herbeux, moussu, pas entretenu, bordé de fougères et qui s’enfonce sous les tunnels formés par la ramure des hêtres, des châtaigniers et des ormes. »
The fatest bicycle Rider in the world

Turning the tables on Jacquelin, the french idol Paris

The hardest fought match race of my career, Agen France

Sydney Taylor

Winning the name Major

Montagne et plaine retro et moto
Vendredi 12 août 1905 Faisons comme Mahomet, ai-je conclu : « La Montagne ne venant pas à nous, allons à la Montagne. Le T. C. F. nous y convie et nous y trouverons bien des amis. » Si les années se suivent et ne se ressemblent pas, les randonnées non plus. Aujourd’hui, c’est le convoi banal qui m’emmène au concours de bicyclettes de voyage du T. C. F. Assis dans le coin d’un wagon, je songe mélancoliquement, tandis que défilent les arbres, les villages, les rivières, les poteaux du télégraphe, et que s’estompent dans le crépuscule les molles ondulations des plaines, je songe au passé déjà loin, à ce premier (...)
Liste des maisons primées (1905)

De Profondis, 1902
« Infortunée E. S. ! Que vouliez-vous qu’elle fit contre tant d’ennemis conjurés pour la perdre ? Quelle mourût. C’est ce quelle s’est empressée de faire.
Elle aura vécu ce que vivent les roses ; née au printemps, elle s’éteint avant l’hiver, que dis-je, avant même l’automne.
Son action cependant n’aura pas été inutile : elle a élargi la voie dans laquelle le cyclotourisme s’engage de plus en plus et forcé les constructeurs à s’occuper des cyclotouristes. »
Concours de frein 1901

APRES LE CONCOURS D’AUVERGNE UNE OPINION AUTORISÉE Celle de M. Gaston CLÉMENT
« De 1904 à 1912, je me suis servi de 3 monos légères, 12 kg. complètes, avec garde-boue, porte-bagage et pneus démontables de 35 mm. et d’une autre à boyau, de 1911 à 1914. Je sais donc ce qu’on peut demander à des bicyclettes légères, et réaliser d’agréable avec elles, dans un rayon d’action très étendu. Je sais aussi ce qu’il est prudent de ne pas exiger d’elles, sur certaines mauvaises routes. »
Voies cyclables aériennes couvertes (1893)
Un projet de voies cyclables aériennes couvertes en 1893 dans Le Cycle.
Cycle paths (1898)










Essai de goudronnage à Monaco (1902)

Circulation à Amsterdam entre 1907 et 1937

Manège Terront

Charles Terront

Ma course Paris-Brest (Les mémoires de Terront, 1893)

« Jiel-laval venait de passer 41 minutes avant moi. La foule à Brest était si compacte que je crus être obligé de descendre de machine et que je fus, malgré l’envie de repartir sans m’arrêter, contraint d’attendre cinq minutes qu’on me servit un bouillon et qu’on fit s’écarter pour me laisser le passage, la cohue qui me pressait de toutes parts. »
Le championnat de France de 1888, dernier bicycle et première bicyclette !

« La chaîne surtout avait mon antipathie. »
The streamlined bicycle (1934)

1 January 1934
Polygoon-Profilti (producer) / Netherlands Institute for Sound and Vision (curator)
Vélo couché (1930 ?)

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vélo horizontal (Vélocio 1913)
« Cette bicyclette possédait d’autres qualités encore, à en croire le prospectus ; elle en avait trop, elle en mourut, l’excès en tout est un défaut. »
Vélo horizontal 1906

Francis Faure (1933)

Francis Faure, 45km 055 dans l’heure au Parc des Princes sur cette machine.
Rétrodirecte Magnat-Debon

« Rétroïste », Impressions, sensations, réflexions (Octobre 1912)
« Je rétropédale, à présent, par plaisir — et il me semble que je n’ai jamais fait que cela. »
Le rétropédalage (Avril 1903)

« C’est à M. Perrache, ex-capitaine d’artillerie, alias l’homme de la Montagne, que nous devons la nouvelle théorie du rétropédalage. »
Rétropédalage (Mai 1903)
« À quoi riment, me direz-vous, de pareils essais !
À prouver qu’avec la rétro on est maître absolu de son allure : grâce à elle point n’est besoin de s’entraîner pendant trois mois afin de doubler la puissance de son moteur ; enfin on peut, sans se transformer en martyr, au milieu du jour et au cour de l’été, aborder le sourire aux lèvres de dures côtes de montagne. »
Tandem rétrodirect
Une rétrodirecte au sommet du Mont-Ventoux
Une rétrodirecte équipée pour le voyage
Rétrodirecte in situ
La rétrodirecte en action
Pedersen 1906/1938

« Peut-être la photo ci-dessous vous intéressera-t-elle. C’est celle d’un vieux « Dursley Pedersen » avec lequel j’ai franchi le col de l’Iseran en 1908, et le col de Roncevaux (Pyrénées), en 1906. »
Machines et choses nouvelles (Février 1898)
Par Baron de Mauni, Touring Club de France, Février 1898
P. de Vivie nous a exposé en fort bons termes, dans la Revue du mois dernier, le détail d’une bicyclette idéale, telle qu’il la faudrait au touriste.
Sans partager absolument toutes ses idées, (...) lire la suite de l’article
La bicyclette Pedersen (1899)

« À première vue, cette machine diffère tellement des types classiques auxquels notre œil est habitué qu’on serait tenté de se demander si l’inventeur n’a pas surtout cherché à prouver que l’application stricte des principes théoriques conduit à un cadre ridicule. »
Annie Londonderry (1894-1895)
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Joseph and Elizabeth Pennell
Kazimierz Nowak
Ferdynand Budicki
William Reyman (1897-1900)
Édouard Goujon à Varsovie (1896)
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To Moscow and back on a bicycle. Robert Louis Jefferson, 1895
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Frank Lenz (1892-94)
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Accross Asia on a bicycle (1894)
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Tra la Mondo per Biciklo, 1928.
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La Bicyclette (1885 à 1898)

« Dès la fin de 1885, quelques mois à peine après l’apparition des premières safeties, fut lancé un nouveau type, le rover, qui, tout de suite, s’attira les quolibets de la presse cycliste. »
Une idée (1888)

« — Pourquoi ne voit-on sur nos grandes places publiques, à Bellecour par exemple, à côté des voitures à chèvres ou à poneys, des tricycles spécialement construits pour promener les jeunes enfants ?
La machine ne serait pas difficile à imaginer. »
La bicyclette à moteur (1894)

En 1894, une bicyclette à moteur, qui va lancer déjà bien des débats, car sans pédales c’est aussi la première moto de série, la pétrolette.
Excentricités, utopie et inventions diverses (1898)

« La vélocipédie est, de toutes les découvertes humaines, celle qui semble avoir offert le champ le plus vaste à l’imagination des inventeurs. »
STONISHING BICYCLE EXPERIMENTS Los Angeles Herald 19 June 1899

Enormous Carrying Capacity of a Slenderly Constructed Wheel —Entire Family Could Take an Outing on a Bicycle Built for One
Cyclologistique Hirondelle

Triporteur rétrodirect

Le mécanisme rétrodirect utilisé pour la cyclologistique et permettre de s’arrêter spontanément en montée !
Remorque

Dans le Vercors (1901)
« À l’entrée du tunnel, je reste ébahie de la profondeur de ce trou noir, 800 mètres, dit-on. Deux quinquets fumeux ont la prétention de l’éclairer, mais n’empêchent pas qu’il y fait noir comme dans un trou de mine. On se dirige à tâtons, avec force appels et cris de ralliement. Un des Messieurs que nous avons rencontrés est enlevé comme une plume par des bras inconnus et échappe ainsi à l’accolade intempestive d’un cheval venant en sens inverse.
Enfin, on retrouve la lumière et les yeux restent éblouis. C’est devant nous, à l’infini, un enchevêtrement grandiose de sommets, de vallées, de rivières, de fleuves peut-être, mais qui, sur cet immense tableau, semblent tracés avec un pinceau de la finesse d’un cheveu. D’un promontoire de rochers, voisin du tunnel, on découvre 17 départements nous affirme l’aimable conducteur de ma bicyclette. Pendant que nous admirons ce merveilleux panorama, des flots de clairette circulent et après un dernier toast, l’heure nous pressant, nous nous séparons des courtois técéfistes que le hasard nous a donnés un instant comme compagnons de route. »
Le Grand-Saint-Bernard, Le Petit-Saint-Bernard, en tricycle (1891)
« Cette machine fantastique, 42 kilog. en fer et en bois, à cercles de fer de deux centimètres d’épaisseur, nous impressionne vivement. Nos caoutchoucs creux font au jeune ouvrier une impression semblable. De là quelques renseignements sur leur prix. C’est égal, la passion du cyclisme doit être bien vive pour inspirer à un simple villageois un pareil chef-d’œuvre. »
La vraie route (juin 1900)
« Quand je lui déclare que nous regagnerons, dès le lendemain, la capitale, l’aubergiste a un sursaut de surprise :
— Comment, s’exclame-t-il en dardant sur moi des yeux ahuris, vous allez repartir comme ça sans avoir seulement vu le « Radfahrthal », autrement dit, en français : la Vallée des Vélocipèdes ! »
Les Conteurs de Voyage à Bicyclette (Octobre 1908)
« Quelques-uns d’entre ceux-là,, en témoignage des joies qu’ils reçurent de la route et de la bicyclette, nous ont laissé des œuvres dont on se souvient et des pages que l’on aime à relire.
Il n’en va plus tout à fait de même aujourd’hui. On dirait que la veine est tarie — et que nous estimons déjà trop dit tout ce qu’il y avait à dire. »
Merveille

La machine à pleurésie (1900)
« Nous voici au col. Savez-vous bien ce qui vous attend maintenant ? 17 kilomètres de descente dure continue : pente générale 6,5 %. Comment allez-vous avaler ce gros morceau ?
Hélas ! vous n’avez qu’un frein et il est à contre-pédale. Il vous faut donc, à tout prix, pour l’actionner en permanence, vous condamner a l’immobilité la plus complète pendant près d’une heure entière. »
Bicyclettes à roue libre (Octobre 1899)
« Mais, au fait, qu’est-ce donc qu’une bicyclette à roue libre et pourquoi avons-nous tardé si longtemps à en reconnaître les avantages puisqu’elle est tellement supérieure aux autres ? »
Vélo-chronique forézienne (Octobre 1899)
« franchement les expressions me manquent pour définir l’ivresse de se sentir glisser à grande allure sur une pente, sans tricoter des jambes comme un polichinelle en délire »
M. A. T. Lane et une bicyclette, Bicycle Club, Montréal, QC, 1885

Un bicycle multiplié
Les lévocyclettes
« Si je risque ce néologisme, c’est que je n’en trouve pas de plus simple pour désigner d’un mot « les bicyclettes à entraînement semi-circulaire alternatif et à roue libre actionnées par des leviers » . »
Où en est la lévocyclette ?
À ceux de nos camarades qu’intéresse particulièrement la question des bicyclettes à levier et qui demandent, avec plus d’insistance que jamais, où elle en est, je voudrais faire, comme l’année dernière à pareille époque, une courte réponse collective.
Chalets du Cycle

Quelques archives à propos de ce lieu huppé du Paris Fin de Cycle.
La définition juridique de la bicyclette (Mars 1896)
« Le sage esprit qui dirige la rédaction de notre Revue a mis au concours il y a deux mois une question toute pleine d’épines, mais toute chargée aussi d’enseignements : la définition de la bicyclette au point de vue juridique. Il s’agit, en d’autres termes, de définir l’être nouveau qu’est dans la circulation des rues et des routes le cycliste, de telle façon qu’on déduise de cette définition les droits qui lui appartiennent et les devoirs qui lui incombent. »
Émile Zola

CHRONIQUE DU PASSÉ 25 octobre 1890
« Et puisque j’en suis à la marine, je ne veux pas la quitter sans dire un mot du vélocipède nautique de M. Rousseau, qui a été dernièrement expérimenté à Marseille, et avec le plus grand succès. Cet appareil est un tricycle dont les roues, en feuilles métalliques, ont la forme de lentilles et sont creuses. Il va sans dire que des palettes sont adaptées aux endroits convenables et servent à la propulsion. Ce véloce est, paraît-il, inchavirable et insubmersible ; un journal sportif en conseille l’usage aux marins et pour un peu prédirait la substitution de semblables machines, légères et maniables, aux cuirassés de haut bord... »
Bicyclette pliante (1896)

Les précurseurs de la bicyclette pliante (1898)
« Nous avons eu l’occasion, il y a quelque temps, de rechercher quels pouvaient bien être les véritables inventeurs de la bicyclette pliante, un certain nombre de constructeurs se disputant la priorité à ce sujet et faisant naturellement d’autant plus de musique que leurs prétentions étaient moins fondées. »