Vélotextes
Le Col de Dyanne (1904)
« Je viens de faire une excursion en Auvergne : c’est une des plus belles, sans contredit, que le touriste puisse faire dans cette province. »
Un Touriste (mai 1900)

« — Je me contente dans un voyage de 8 à 10 jours dune moyenne de 120 kilomètres qui ne me coûtent aucun effort. Exceptionnellement je puis pour une excursion d’un jour aller jusqu’à 180 kilomètres, mais c’est déjà excessif et je ne pourrais recommencer le lendemain sans fatigue. »
Tanus
« Je lus l’article : immédiatement mes projets furent modifiés, et je résolus de partir pour Rodez.
Ne soyez pas surpris de ce brusque revirement : j’en suis coutumier. Je n’aime rien tant que l’imprévu, et souvent à la dernière minute je change mon plan de voyage. »
Route de Serres
« — 3 mètres et 4m,50 ! Parbleu, Monsieur, vous seriez digne d’être le frère de l’Homme de la Montagne !
À peine avais-je prononcé ce nom que la figure de l’inconnu changea, il rougit légèrement et dans ses yeux je vis luire une flamme qui soudain m’éclaira. »
Cinq enfants et une bicyclette, vers 1890

Vélo guidon arrière (1896)

Col des Aravis 1897

La belle cycliste et le mauvais chemin

Le Chemineau (Pannel)

Cartes Routières Vélocipédiques (1892)
« Incontestablement, si l’on pouvait emporter avec soi le profil de toutes les routes véloçables de France, on pourrait se permettre toutes les fantaisies et modifier son itinéraire à volonté... à condition de se faire suivre par quelques wagons-poste où tous ces profils, classés et numérotés, seraient empilés. »
CARTES ROUTIÈRES (1892)
« Pouvoir mesurer facilement et rapidement les déclivités du sol est la condition qui s’impose tout d’abord, et je vais montrer ici comment on peut, pour cet objet, se servir de sa propre bicyclette, sans avoir l’embarras de traîner avec soi un déclivomètre quelconque à niveau, dont l’emploi est passablement incommode. »
De Saint-Étienne à Chambéry en vélocipède (1887)
« Quoiqu’il en soit, en nous mettant à six, nous arrivions à comprendre que cela signifiait, à peu de chose près : quand viendrez-vous à Chambéry en vélocipède ? »
Le 1er mai (1895)
« En vérité, je me suis cru, un instant, revenu au bon vieux temps, à cette époque bénie où à dix, douze, et jusqu’à vingt amis (il n’y avait pas à cette époque quarante cyclistes à Saint-Étienne) au plus nous excursionnions à qui mieux mieux, où chaque dimanche nous retrouvait, joyeux et enthousiastes, prêts dès l’aube pour de nouvelles conquêtes ; temps heureux qui n’est cependant pas encore bien loin de nous,... »
PROMENADES ET EXCURSIONS (1889)
« Cette histoire nous revenant à la mémoire, nous n’étions pas sans éprouver une certaine inquiétude en nous approchant de ce bourg à superstitions et nous nous demandions si on n’allait pas nous prendre pour des esprits. »
Pendant les fêtes de Pâques (1897)
« Malgré mes pneumatiques, gonflés sans doute à l’excès, je trouve, comme toujours, détestable l’interminable pavé de Vaise aux Brotteaux, et je réclame, in petto, des trottoirs à l’usage des cyclistes ; nos petits-neveux en auront sûrement ; que n’auront-ils pas ces gaillards-là à qui nous préparons un si bel avenir. »
D’Ambérieu à Ambérieu (Août 1898)
« le poids ne me gêne que lorsqu’il me faut porter ma machine, mais quand c’est elle qui me porte, je ne m’aperçois guère de quelques kilos de plus ou de moins. »
SAINT-ÉTIENNE, GRENOBLE, GAP, BRIANÇON, CHAMBÉRY
« J’ai toujours plein mon tiroir de projets de voyages et je choisis celui qui devait me permettre de remettre en lumière les qualités des machines à plusieurs développements. Sur mon porte-bagage arrière je fixai le paquet sous toile caoutchoutée qui me sert de valise, j’accrochai à mon guidon le sac-musette à trois compartiments où je place mes cartes, mon revolver, quelques objets de toilette, du pain et des fruits, j’accrochai au cadre sous la selle le frein à large patin de bois grâce auquel je puis faire les descentes les plus raides sans me fatiguer à contrepédaler, et j’allai dormir. »
Un raid de 600 km à bicyclette (1900)
« Est-ce du tourisme, est-ce du sport, ou bien est-ce simplement un peu fou, que d’aller de Saint-Étienne à Marseille et en revenir en deux jours et demi ?
Ce sera ce que l’on voudra, mais, ce faisant, je me suis fourni une preuve dont j’avais besoin, en faveur des bicyclettes polymultipliées et de l’alimentation strictement végétarienne. »
5 jours en Montagne (1909)
« Conter par le menu une excursion, deux ans après l’avoir faite et quand on n’en a rapporté que des notes succinctes, serait bien hasardeux. Les impressions reçues en cours de route, du nuage qui passe, des rencontres fortuites se sont évanouies ; mais les grandes lignes du voyage sont demeurées et se détachent de mes souvenirs aussi nettes que le lendemain de notre retour »
En Diois et en Dévoluy (mai 1904)
« L’un d’eux, suivi de son chien, à l’œil vif et intelligent, attentif au moindre signe, me fraye un passage dans cette cohue qui se referme aussitôt derrière moi. Nous sommes à l’époque où les troupeaux du midi remontent vers les hauts plateaux où ils vont passer tout l’été à la belle étoile. »
La Mure Col d’Ornon (1902)
« Un petit berger, à qui j’ai donné quelques allumettes pour allumer un peu de feu et s’y réchauffer m’apprend qu’il passe très souvent des cyclistes au col d’Ornon et il examine ma bicyclette d’un air entendu ; il n’en a jamais vue de pareille, dit-il. Je lui recommande de ne pas incendier les maigres arbustes qui croissent péniblement à cette altitude de 1.330 mètres »
Sainte-Baume et Ventoux (1913)
« J’aime cette montagne sévère qui défend contre le vent du nord si cruel aux primeurs, la plaine fertile de Pernes, ma ville natale, et la dernière fois que j’y monterai ce sera, je l’espère, sous forme d’une poignée de cendres, que mon compagnon d’aujourd’hui confiera au vent du col des Tempêtes, un jour où le mistral y passera à grande allure. Mais je compte bien y monter encore quelques fois, par mes propres moyens. »
Randonnée pascale (1912)
« nous répondons en criant aussi et en levant les bras. Telle est la nouvelle façon de se saluer, au passage, que la vitesse croissante des véhicules a introduite entre chauffeur, et même entre cyclistes. On pousse des cris sauvages et on agite les bras frénétiquement. Entre aviateurs, il faudra encore trouver autre chose. »
Une expérience (Excursions Juillet 1928)
« Le pignon ovale auquel je reviens, puisque c’est à lui qu’a été consacrée, par la force des circonstances, cette expérience de 100 kilomètres, a donc, comme tant de choses ici-bas, un bon et un mauvais côté et, pour éviter l’un sans renoncer à l’autre, je vais lui juxtaposer, sur ma bicyclette, un pignon rond ; suivant le cas, je placerai ma chaîne sur l’un ou sur l’autre. »
Randonnées expérimentales (2de partie Vercors - 1921)
« Je ne me pressai donc pas et je ne quittai le Refuge qu’à 14 heure, après avoir eu le tort de boire une bouteille de clairette, boisson toujours délicieuse, mais qui, ce jour-là, me laissa jusqu’au soir altéré et la bouche pâteuse. La clairette de Die serait-elle par hasard un de ces faux plaisirs contre lesquels nous met en garde Épicure ? »
Dimanche 4 avril 1926 (Ventoux)
« Dans le Midi, tout se fait dans la rue, ainsi en fut-il de cette réparation, si bien qu’en quelques minutes tous les cyclistes locaux s’assemblèrent et l’on discuta ferme sur la polyxion. Elle n’est pas en faveur à Bédoin et mon réparateur n’y a vendu, depuis six ans qu’il est établi, qu’un Chemineau dont il était très embarrassé. »
Vélocio, Vieille Gloire !? (1929)

« Notre itinéraire débutait par Saint-Cloud et Versailles, longeait ensuite des parcs d’aviation et, par Châteaufort, gagnait, à Saint-Rémy, la vallée de Chevreuse, un bijou de fraîcheur et de verdure. Une halte s’imposait, on vida quelques verres de bière et de limonade. »
Stèle Vélocio

Pavezin 1929

Pavezin 1929

Combe Laval

Journée Vélocio 1929

Sablant le champagne aux côtés de Paul de Vivie en 1929, Régina Gambier réalisa en septembre 1931 la première diagonale Dunkerque-Hendaye en 65 heures.
Florence B. Walker avec sa bicyclette et ses bagages, Ont. (?), vers 1902

POUR LA PETITE HISTOIRE LA ROUTE DU PARPAILLON
« Les années 1929 et 1930 virent un véritable afflux de cyclo-montagnards vers les Alpes en général, et le Parpaillon en particulier. Un fanion spécial était même offert à qui pouvait prouver son passage ; le registre que nous avions déposé à Crévoux se couvrit d’appréciations et de signatures. On peut dire que le fanion du Parpaillon fut le précurseur des B. R. A., R. C. P. et autres brevets de montagne. Il fît beaucoup, à l’époque, pour la cause des grands Cols Alpins.
Puis l’oubli est de nouveau revenu. D’autres années passèrent encore. La route du Parpaillon a 47 ans. Dans quel état se trouve-t-elle ?
Un jour, peut-être, nous la verrons large et bonne, mais elle aura perdu sa solitude, et sur les ruines des bâtiments des chasseurs d’autrefois, s’érigeront, rouges ou vertes, les pompes de la Standard ou de la Texaco. »
Excursion du 15 juin (1902)
« Ah ! Vélocio, vous ferez de moi une frondeuse !
Mais... là n’est pas la question. »
Au col du Rousset (1907)
« Des ouvriers réparent les portes du tunnel, et la voûte retentit de leurs coups de marteau sonores. On sent là-dessous un courant d’air glacial, et pour achever de me rafraîchir, des gouttes d’eau tombent en abondance Le sol est très humide, gluant comme un matelas de limaces, et on roule dans un clapotis de boue continuel. Avec cela, on n’y voit pas grand’chose ; quelques rares lampes fumeuses, accrochées çà et là indiquent l’emplacement des parois du tunnel et empêchent de s’y heurter. Peu à peu, j’approche de la sortie, je puis déjà lire l’heure à ma montre : 10 h. 17 ; il y a 8 heures très exactement que j’ai quitté Saint-Étienne. »
Dans le Vercors (1901)
« À l’entrée du tunnel, je reste ébahie de la profondeur de ce trou noir, 800 mètres, dit-on. Deux quinquets fumeux ont la prétention de l’éclairer, mais n’empêchent pas qu’il y fait noir comme dans un trou de mine. On se dirige à tâtons, avec force appels et cris de ralliement. Un des Messieurs que nous avons rencontrés est enlevé comme une plume par des bras inconnus et échappe ainsi à l’accolade intempestive d’un cheval venant en sens inverse.
Enfin, on retrouve la lumière et les yeux restent éblouis. C’est devant nous, à l’infini, un enchevêtrement grandiose de sommets, de vallées, de rivières, de fleuves peut-être, mais qui, sur cet immense tableau, semblent tracés avec un pinceau de la finesse d’un cheveu. D’un promontoire de rochers, voisin du tunnel, on découvre 17 départements nous affirme l’aimable conducteur de ma bicyclette. Pendant que nous admirons ce merveilleux panorama, des flots de clairette circulent et après un dernier toast, l’heure nous pressant, nous nous séparons des courtois técéfistes que le hasard nous a donnés un instant comme compagnons de route. »
Un vélo couché DIY (1928)

Un engin conçu et réalisé par un cyclotouriste de L’arbresle, présenté à des cyclotouristes lyonnais à l’issue du meeting du Cycliste du 30 septembre 1928 à Saint-André-la-Côte (publié dans le Cycliste, 1936)
Francis Faure

Francis Faure, 45km 055 dans l’heure au Parc des Princes sur cette machine.
Vélo couché (1894)

LA BICYCLETTE À PEDALAGE HORIZONTAL

« M. Charles Mochet, constructeur du Vélo-Vélocar, nous communique le texte de la lettre qu’il a adressée aux délégués du Congrès de l’U. C. I., qui a eu lieu le 3 février »
Rétrodirecte Magnat-Debon

Rétrodirecte in situ

Un cyclo photographe, Narcisse Alixant, en rétrodirecte dans les Hautes-Alpes
Le rétropédalage (Avril 1903)

« C’est à M. Perrache, ex-capitaine d’artillerie, alias l’homme de la Montagne, que nous devons la nouvelle théorie du rétropédalage. »
Rétropédalage (Mai 1903)
« À quoi riment, me direz-vous, de pareils essais !
À prouver qu’avec la rétro on est maître absolu de son allure : grâce à elle point n’est besoin de s’entraîner pendant trois mois afin de doubler la puissance de son moteur ; enfin on peut, sans se transformer en martyr, au milieu du jour et au cour de l’été, aborder le sourire aux lèvres de dures côtes de montagne. »
La rétrodirecte en action

Pour le plaisir de pédaler dans les deux sens...
Bicyclette pliante (1896)

Les précurseurs de la bicyclette pliante (1898)
« Nous avons eu l’occasion, il y a quelque temps, de rechercher quels pouvaient bien être les véritables inventeurs de la bicyclette pliante, un certain nombre de constructeurs se disputant la priorité à ce sujet et faisant naturellement d’autant plus de musique que leurs prétentions étaient moins fondées. »
pistes cyclables 1925
Et pour conclure, voici une suggestion. Ne pourrait-on pas doter ces vallées si pittoresques, et encore peu fréquentées, de pistes cyclables, qui permettraient aux cyclotouristes de les visiter loin du bruit des moteurs et de la poussière des routes ?
Sentiers cyclables
« Le travail consistera simplement en une bande de 0 m. 50 dégazonnée et réglée, avec adoucissement des saignées et aménagement de rampes d’accès aux voies transversales ; dans les parties sablonneuses, le sol sera affermi convenablement. Les cantonniers feront ce travail en service ordinaire et l’entretiendront. »
Le cycliste doit être protégé (Mars 1927)
« pourquoi ne prélèverait-il pas sur cette aubaine 2 ou 3 millions à la réfection immédiate des « pistes cyclables », que l’absence d’entretien depuis la guerre a presque totalement ruinées, et à la création aussi de quelques centaines de kilomètres de pistes nouvelles ? »
Le sentier cyclable doit être officiellement reconnu (Octobre 1920)
« il importe qu’aucune décision d’exécution, en quelques cas que ce soit, ne soit prise sans qu’on ait envisagé les besoins des cyclistes qui peuvent s’y rapporter . »
La route, la voiture et la bicyclette (Avril 1909)
« Aujourd’hui, la bonne grande route n’existe plus, ou presque plus. »
Sydney Taylor

Sydney Taylor (1904-2005)
Ma course Paris-Brest (Les mémoires de Terront, 1893)

« Jiel-laval venait de passer 41 minutes avant moi. La foule à Brest était si compacte que je crus être obligé de descendre de machine et que je fus, malgré l’envie de repartir sans m’arrêter, contraint d’attendre cinq minutes qu’on me servit un bouillon et qu’on fit s’écarter pour me laisser le passage, la cohue qui me pressait de toutes parts. »
Costume original des dames au concours de vélocipède (Bordeaux 1868)

Le Monde Illustré, 21 novembre 1868, coll. pers.
Winning the name Major

« He told me that I had performed on the race tracks of the country in such a sportsmanlike manner that I was now free to adopt the name "Major." »
Le championnat de France de 1888, dernier bicycle et première bicyclette !
« La chaîne surtout avait mon antipathie. »
De Profondis, 1902
« Infortunée E. S. ! Que vouliez-vous qu’elle fit contre tant d’ennemis conjurés pour la perdre ? Quelle mourût. C’est ce quelle s’est empressée de faire.
Elle aura vécu ce que vivent les roses ; née au printemps, elle s’éteint avant l’hiver, que dis-je, avant même l’automne.
Son action cependant n’aura pas été inutile : elle a élargi la voie dans laquelle le cyclotourisme s’engage de plus en plus et forcé les constructeurs à s’occuper des cyclotouristes. »
Concours de frein 1901

Source revue mensuelle du TCF, 1901
APRES LE CONCOURS D’AUVERGNE UNE OPINION AUTORISÉE Celle de M. Gaston CLÉMENT
« De 1904 à 1912, je me suis servi de 3 monos légères, 12 kg. complètes, avec garde-boue, porte-bagage et pneus démontables de 35 mm. et d’une autre à boyau, de 1911 à 1914. Je sais donc ce qu’on peut demander à des bicyclettes légères, et réaliser d’agréable avec elles, dans un rayon d’action très étendu. Je sais aussi ce qu’il est prudent de ne pas exiger d’elles, sur certaines mauvaises routes. »
APRÈS LE CONCOURS D’AUVERGNE (1934)
« Je dirai même, en cyclotouriste, que ces routes un peu égarées, délaissées, seront peut-être, bientôt, pour nous, un dernier refuge, avant la pratique du chemin muletier, que certains cultivent déjà. Il nous faut des machines légères, mais robustes, pour tous terrains. Et, comme dit ma concierge « qui peut le plus peut le moins ». »
L’examen technique 1902
« si les constructeurs s’ingénient à donner à leurs machines un aspect coquet et séduisant bien fait pour en faciliter la vente, ils ne se soucient en général nullement de la façon dont leur client s’y prendront pour les démonter et les vérifier. »
Albert RAIMOND 1885-1953
« Compagnon et disciple de Velocio, c’est auprès de lui, que se développa sa foi dans le dérailleur. Il fut du trio qui créa, un jour de 1922, la Journée Velocio ; pendant des années, le pique-nique dans la clairière, une initiative à lui, fut, financièrement et matériellement pris en charge par lui seul, insistant pour qu’il ne soit jamais fait allusion à la chose. Ainsi nombreux furent les cyclos qui ignorèrent toujours qu’ils furent les invités personnels d’Albert Raimond. C’est également sur son initiative et à ses frais que furent réalisées les plaques à la mémoire de Velocio, à Pernes et au sommet du Ventoux. Il participa aussi très largement à la stèle du Col du Grand-Bois.
Enfin, c’est à lui, à lui seul, à sa ténacité, à sa générosité inépuisable qu’en 1932, le « Cycliste », dont il supporta sept années durant un inévitable déficit financier, dut d’avoir pu prendre un second départ et être encore présent plus de trente-cinq ans après. »
Vélocerie (1869)
« Cette chevalerie, ou plutôt Vélocerie, dont l’organisation naturelle ne comportera aucun chef, ni membre inscrit, sera un dérivatif de cette tendance moderne aux affiliations qui oblitèrent la raison, énervent le corps et enchaînent la liberté. »
Critical mass (vintage)

Chronique du passé (1891)
« Le Cycliste et la Revue des Sports du Sud-Ouest ont ouvert une enquête sur les causes qui éloignent la femme du véloce. C’est de la perfidie pure ; ce qui nous retient loin du grand air et des promenades joyeuses, c’est le préjugé, le bête préjugé qui fait dire qu’il n’est pas séant à une dame de pédaler. Au lieu de faire des enquêtes qui ont pour nous un petit air de raillerie, donnez-moi la main, et aidez-moi à le renverser, le préjugé ridicule, notre seul ennemi ! Les velocewomen ont d’ailleurs un nouveau moyen de défense : la Revue Sportive du Sud-Ouest s’est assurée la collaboration de Mlle Mathilde des Rouvières, qui annonce bravement son intention de poursuivre ce but auquel nous tendons toutes : conquérir un peu de liberté et faire du véloce au même titre que messieurs les hommes. »
EXODE VÉLO-CAMPING en 1940
« Comme tout fait prévoir que l’art de camper sera pratiqué d’une façon intense par les générations qui suivent, il est probable que, si de nouveau les populations sont un jour dans l’obligation d’opérer des migrations, elles le feront dans de meilleures conditions qu’il y a quatre ans. Ainsi soit-il. »